Promener Dominique Strauss Kahn sur un Baudet est indigne, pour une immunité médiatique…
Comment un Etat comme le France, représenté de droit au Conseil de sécurité, parti prenante de nombres d’institutions internationales peut tolérer que le Directeur du FMI, institution clef dans le développement de nombreux pays en développement ne bénéficie pas de l’immunité médiatique. Que le représentant d’une banque internationale n’est pas statut de diplomate n’exonère pas les Etats-Unis, hébergeant cette institution de protéger ses responsables des agissements de la justice américaine et New York aise .L’humiliation subie par le Directeur du FMI est une grave atteinte à la dignité et aux droits de la personne. Il est d’usage, dans tous les pays du monde de réserver aux chefs d’Etat, diplomate un sort particulier lorsqu’ils sont impliqués dans une affaire de droit commun .Dominique Strauss Kahn doit être libéré et jugé si nécessaire par une cour internationale. Coupable ou victime, la fonction doit prévaloir sur l’opinion .La victime n’est pas à oublier et elle a le droit à toutes les réparations si la justice prouve l’outrage. Pour autant, eu égard à l’intérêt supérieur des Etats et des millions de gens affectés par la vacance de la Présidence, il est du devoir de la France de demander le respect et la mise hors presse de cette mascarade de justice. Humilier n’est pas un mode opératoire des démocraties .Les criminels de guerre nazi ont eu plus d’égard lors du procès de Nuremberg. Les Etats-Unis ne respectent plus les Institutions politiques qu’elle héberge de part leur qualité de vainqueur historique du nazisme. Si les faits étaient reconnus ,égarement ou volonté de soumission ,promener Dominique Strauss Kahn sur un Baudet à travers la ville de New York n’est pas digne d’une société civilisée .Les faits supposés ne peuvent donner lieu à la mise à mort ou pousser au suicide un homme quelque soit ses fautes .La peine de mort ne peut être prononcer pour un homme qui a failli ,ou que l’on suppose avoir failli .Le Président de la République française doit demander au tribunal pénal international de se saisir de ce dossier , au delà bien sur de sa compétence .Il en va de l’Intérêt supérieur des Nations.
Igor Deperraz