Trade me too …
Les machines à algorithmes que l’on aime désigner sous le nom de « robot trader »font la pluie et le beau temps sur les marchés boursiers et équipent les petits spéculateurs du dimanche .Chacun pourrait concevoir un modèle mathématique à ses besoins mais la paresse et surtout la difficulté de trouver les bons indices de variation font que la plupart des utilisateurs néophytes usent et abusent tous ensemble des mêmes équations. Ce coefficient multiplicateur amplifie les mouvements de masse tout en épargnant les spéculateurs utilisant leur propre référentiel mathématique. C’est injuste mais la probabilité pour un petit spéculateur de s’enrichir est très faible, les banques passant avant ce marché de seconde main.
Il est donc intéressant de concevoir soi –même un modèle mathématiques prenant des paramètres spécifiques. Par exemple, investir dans l’action du journal « Le monde » et appréhender avant les autres les baisses ou les hausses du cours de l’action nécessitent d’entrer les données cartésiennes de la petite souris du dessin de Plantu.
Au centre les prévisions sont à la baisse, sur le coté droit, l’action tend à la hausse .L’indication à la fin du journal du nombre de tirage, Paire à la hausse, impaire, à la baisse. Si personne ne se demande pourquoi les imprimeries du Monde sorte un jour 461 964 exemplaires et un autre jour 336 641, la réponse est pourtant simple le syndicat du livre est optimiste les tirages paires tout simplement !
Cette tentative de modélisation du cours du journal parait irrationnel et pourtant, à bien regarder de prêt les algorithmes qui influent sur la conduite des Nations, on y trouvera certainement une petite souris verte qui fait la pluie et le beau temps sur les places financières.
Igor Deperraz