Les larmes de Ségolène Royal au soir du deuxième tour
Ségolène Royal ne fera pas partie de la fête de la soirée électorale. Après avoir perdu la Présidentielle, le rôle de première dame de France et finalement un siège à l’Assemblée Nationale. Elle se voit confisquer le perchoir de l’Assemblée Nationale qui avait fait l’objet de toutes ses convoitises. C’est une femme meurtrie et humiliée qui sort perdante des urnes de dimanche. Comme au soir de la victoire de François Hollande, son visage est apparu fermé et presque absent.
Cette humiliation avant tout politique ferme définitivement la carrière politique de la femme la plus ambitieuse de France, dans le sens noble et audacieux. Parce que son parcours volontaire ressemblait trop à celui d’un homme, elle paye ce soir le machisme du Parti socialiste. Etre femme est décidemment compliquée lorsque l’on veut faire de la politique tout en gardant une vie de famille « normale »
Cette gène qui transpirait chez ses anciens fidèles ne pourra laisser longtemps indifférentes toutes les femmes qui se battent pour l’égalité des droits en politique. Prendre la place à son insu d’une personnalité solidement implantée à la Rochelle est critiquable et l’on peut dire que ce résultat était attendu. N’oublions pas que d’autres comme Jack Lang ont fait du saut en parachute une spécialité du Droit socialiste…. C’est donc bien sa qualité de femme sans scrupule qui en a fait la victime expiatoire des turpitudes de l’ex-candidat Hollande.
Ségolène Royal pourra toujours se consoler en briguant une des 20 000 communes rurales comme conseillère municipale. Un perchoir cette fois pour un vrai poulailler. Igor Deperraz plus vite que l'info..