Huffington post
En « association » avec le journal « Le Monde »l’ Huffington post s’invite à la croisette des pilleurs d’information. En surfant sur la vague des commentaires, ce site répond à une demande d’expression libre .Un vaste marché de la causette et du point de vue sans points de vue.
Une parole libre de droit et de conscience. Comme pour le texto ou le twit, l’écrit se faufile entre la porte étroite de l’invective ou de la conversation soutenue. Le « bref » est traité comme le vite fait sans référence à l’exercice périlleux de la synthèse. La Presse qui ne sait que faire de ces rédacteurs venus du « hors champ » professionnel se trouve à la croisée des chemins. Intégrer dans ses rédactions des chroniqueurs hors champ ou voir un jour le modèle du huffinton post faire de la profession de journaliste un métier d’antan. Il y a une grande différence entre le blogueur passionnel ou convulsif et l’écrit journalistique .L’écrit journalistique est validée par une Rédaction ou un chef de rubrique. Il n’est pas que billet d’humeur ou une rumeur, il s’inscrit dans une politique rédactionnel et surtout inscrit sa spécificité dans la syntaxe et le style. Si le Huffinton Post économise les quelques soixante euros d’un feuillet, il prive aussi ses lecteurs de la traçabilité de son produit.
Les lecteurs qui lisent la Presse papier d’aujourd’hui choisissent bien souvent une plume ou un style .Ils aiment retrouver des papiers signés et certifiés plus qu’une information.
Le modèle du huffington post tend vers la fibuste .Il appartient aux journaux de riposter en organisant ce rédactionnel en jachère.
Igor deperraz