Chute libre à Marseille
La BAC de Marseille fait la « Une » pour des manquements graves à l’éthique professionnelle. Inacceptable peut-on entendre de toute part ? Les agissements d’une poignée de fonctionnaire ne peuvent ternir l’image de la Police.
Chacun d’incriminer un petit groupe d’hommes pris dans la spirale de l’argent facile.
Mais qu’est ce qui a vraiment changé dans le fonctionnement de la Police depuis les successions de rapports dénonçant certaines pratiques ?
Le tutoiement est tellement ancré dans la pratique quotidienne qu’il est aujourd’hui difficile, même en présence de caméra de télévision de ne plus l’entendre.
Les commissariats sont fermés à 18 heures. Les patrouilles à pied dans les grandes villes inexistantes. Qui se souvient d’avoir vu un policier dans les rues de Paris ou de Marseille, hors intervention ?
La jeunesse des personnels dans les zones difficiles rend les interventions conflictuelles. Un climat de défi permanent s’est installé entre ce corps et une partie de la population.
Les français ne comprennent plus leur Police alors qu’ils adhèrent à la gendarmerie.
Beaucoup d’interrogation sur la « Police » à la française qui mériterait une grande réforme et non une mise à l’index de quelques hommes happés par l’appât du gain .Un vaste chantier qui ne pourra faire l’économie du travail police – justice et de la reconnaissance de l’autorité de l’Etat dans les cités
Igor deperraz