Kérosène à voile et à vapeur
Le transport aérien, tel que nous le connaissons aujourd’hui n’a plus d’avenir économique. Il n’existe aucune perspective technologique durable pour suppléer l’énergie fossile en voie d’extinction. Les millions de passagers brulant aujourd’hui du Kérosène devront se rabattre sur des moyens terrestres et maritimes de communication.
Les gouvernements continuent pourtant d’investir dans les aéroports et dans la recherche afin de réduire de 20 pour cent la consommation des moteurs. Cet argent des contribuables européens serait certainement mieux utilisé dans le redéploiement de toutes les lignes de chemin de fer et dans le développement d’une flotte maritime à voile.
L’Europe pourrait interdire dans un premier temps le transport aérien intra communautaire et à moyen terme le vol intercontinental. Vingt ans ne sont pas de trop pour reconvertir ce secteur qui verra tôt ou tard se raréfier la ressource Kérosène et la solvabilité des millions de passagers qui actuellement sillonnent le monde sans urgence manifeste. Une réflexion transport qui devrait s’ouvrir comme celle qui s’est ouverte sur le nucléaire dans les prochaines élections à travers l’Europe. La marine à voile et fluviale a de beaux jours devant elle, à condition d’en prendre la mesure dans les années qui viennent.
Igor deperraz