Jérome Cahuzac est innovant ! Signer la pétition pour sa réhabilitation
Jérôme Cahuzac nous a-t-il menti ? N’est-il pas un des seuls à dire avec Nicolas Sarkozy la Vérité. Cette vérité que nous nous obstinons à renier et qui devrait nous ramener à plus d’égard envers un homme qui ne manque pas de courage politique. Si comme l’écrit Nicolas Bedos Edwy Plenel est le premier flic de France, si comme le crie Jean Michel Aphatie, Médiapart a utilisé des méthodes contestables pour arriver à ses fins, alors nous sommes bien obligés d’admettre que la Presse nous a menti . Jérome Cahuzac est innocent. Son combat pour faire reconnaître sa Vérité nécessite sa présence à l’Assemblée nationale et pourquoi pas sa nomination au poste de premier ministre. Les menteurs sont ceux qui font de la Morale politique une Vérité absolue débouchant sur l’absolutisme médiatique. Dans notre système de pensée, la Démocratie est l’expression de la majorité. Nous nous inclinons à chaque changement de majorité en suivant le mouvement régulier du balancier. Hier la semaine de 4 jours aujourd’hui la semaine de 4 jours et demi demain le retour de la semaine de quatre, ainsi de suite. Au point que la seule certitude que nous puissions énoncer est que la Vérité d’un jour est le mensonge du lendemain. Jérome Cahuzac fraudait le fisc et possédait un compte off shore. Et alors ! Ne pas en posséder un en gagnant de telles sommes aurait été l’objet de suspicion fiscale et une mort politique certaine. Inutile de rappeler les valises de Bongo arrosant les Partis aujourd’hui criant au scandale ! La Vérité est que majoritairement nous votons pour des hommes et femmes dont le Mensonge est la principale qualité. C’est cette exceptionnelle capacité à nous mentir qui nous séduit et gagne nos suffrages. Jérome Cahuzac est le recours à Nicolas Sarkosy ,tant ce dernier excelle et brille en la matière. La gauche doit se ressaisir et reconnaître que le futur du Parti socialiste passe par des hommes de cette qualité. Mentir dans une société du mensonge n’est-il pas la preuve d’un profond respect démocratique ?
Igor Deperraz