Lui s’invite au chevet du nouvel obs !
Ne chercher pas à joindre ce soir un journaliste du nouvel obs., il est tout absorbé à feuilleter les pages du nouveau LUI. LÉA Seydoux s’y roule sur un parquet en évitant de se mettre des échardes là où ça peut faire mal et on la comprend. Pour le reste tout est à l’avenant. Le message est clair, pour 2euros 90, il n’y plus à faire la queue au sex shop minable d’un quartier aux fréquentations douteuses. Même Thomas Legrand se lance dans la prose entre deux seins et deux bouts de fesse. Peut-être aura-t-on l’inestimable privilège de voir Thomas les poser sur un plateau pour faire la une du journal. Ce serait très, très vintage. C’est aussi le retour du beauf à tous les étages décomplexé. Un nouveau bof, certes, mais qui arpente les beaux quartiers et qui tient à rentrer chez son marchand de journaux la tête haute et ne pas en sortir la (une autre partie du corps) basse. Excusez l’imprécision du terme, mais c’est justement ce qui différencie la presse d’opinion de la presse de l’oignon ! Pour s’engager le temps d’une phrase sur du langage plus moderne, Lui marque le grand retour de la presse du fion, bon chic bon genre! Dans cette confusion des genres qui mêle tout à la fois le politique, le sexe et la publicité, le lecteur aura bien du mal à faire avaler qu’il revient du bureau avec un magasine tendance et libre exprimant cette nouvelle presse que l’on attend pour sortir de la crise. Pas facile d’enlever toutes ces échardes là où elles sont placées, alors la prochaine fois, Léa, demande moi nous ferons des photos plus habillées et d’une plus grande profondeur que ces clichés à la « mors moi le nœud », si cette expression n’est pas trop vulgaire pour résumer la ligne éditoriale d’Yseult William
Igor Deperraz