DSK, l’ombre de la Pieuvre, la lumière de la preuve
Si Dominique Strauss Kahn ne pourra jamais relater les quelques minutes qui le sépare de la gloire à l’infamie, c’est parce qu’’il serait alors amené à confesser une vérité aussi cruelle que le viol d’une femme de chambre : Son addiction au sexe et sa possible dépendance ce matin là aux produits stimulants. Dans cette chambre d’hôtel où tout est fait pour assurer normalement la sécurité et la confidentialité de ses hôtes, une femme seule a pénétré dans la chambre du patron du FMI sans qu’elle y ait été invitée et cela au mépris des règles élémentaires de ce type d’établissement. La rencontre explosive ne pouvait se passer autrement et c’est ce qui pose problème aux deux parties en présence. Le premier se trouvant avec une femme dans son lit ne pouvant résister à ses pulsions. La deuxième ne sachant pas vraiment pourquoi, on a facilité ou arrangé cette rencontre et découvrant « le piège » dans lequel on l’a envoyé à son corps défendant.
Il y a manifestement dans cette affaire DSK des traits communs avec l’affaire Kennedy. Si le Président des Etats Unis qui aimait les femmes perdit la vie le 22 Novembre 1963 à Dallas, ce n’est pas Lee Harvey Oswald qui en fut l’assassin mais trop certainement la Mafia en accord avec des éléments extrémistes de la CIA. Aujourd’hui encore l’Omerta règne sur la mort du Président des Etats Unis et il est certain qu’il en sera de même pour DSK.
La Mafia est intervenue pour faciliter la chute du patron du FMI. La vulnérabilité pour ne pas évoquer l’addiction sexuelle connue de DSK donnant les clefs d’une mort médiatique par ce nouveau Lee Harvey Oswald en la personnalité de Nafissatou Diallo. Le scénario écrit à l’avance est cohérent. Une victime ne comprenant pas le français ne pensant pas que le service qu’elle rendait irait si loin. Un patron du FMI sous l’emprise d’une drogue indécelable à qui l’on donne une proie. L’acte consommé est bien un viol sous emprise mais la défense n’aurait pu espérer recueillir un quelconque témoignage à décharge. La Mafia est un milieu fermé qui ne répond pas aux sollicitations des membres du parquet et qui ignore les vérités journalistiques.
Si la Mafia s’est intéressé à faite disparaitre Dominique Strauss Kahn, c’est que ses intérêts financiers ont été menacés par l’économiste français. L’ancien professeur de Nancy a très certainement sous estimé la menace qui pesait sur lui et cru naïvement qu’il pouvait s’engager dans une politique monétaire internationale sans prendre en compte les intérêts occultes mais réelles du premier investisseur international. La Mafia pèse sur le FMI et sa puissance financière lui donne des clefs dans les solutions de sortie de crise. Dominique Strauss Kahn prit dans ce règlement de compte a été libéré parce que sa démission du FMI acquise ; un procès au pénal aurait amené des investigations plus gênantes
Aujourd’hui, la loi du silence s’imposera à tout jamais sur cette affaire comme il en fut pour le Président Kennedy. Elle démontre une fois de plus que la Mafia agit toujours au sein des Etats, au plus haut niveau pour sauvegarder ses intérêts. Igor Deperraz