Greve en alcove
Pour remettre un peu de raison dans le débat politique Belge et trouver un gouvernement, une sénatrice de ce pays reprend l’idée, utilisée en Afrique en 2009 de faire la grève du sexe. Cette idée, bien triviale porte pourtant en elle une revendication politique forte .En quoi exactement cette grève émotive peut contraindre les Hommes, c’est eux qui sont visés, à laisser de coté le bruit du coq pour le chant des sirènes .Parler de sexe en politique, c’est comme parler de ses vacances pour un ministre ;Le secret défense s’érige en secret d’alcôve .Cette forme d’action aurait le mérite de toucher statistiquement une grand partie de la population..Et d’amener très rapidement des résultats tangibles.. .On écarte de fait dans ce modus operandi les éternelles querelles de chiffres entre la préfecture et les syndicats, sur le décomptage des manifestantes .Cette position contournerait aussi les différents obstacles mis ses dernières années sur le droit de grève. Comme le service minimum par exemple .Cette boutade aura certainement un effet immédiat sur les politiques publiques ; accaparées, pour ne pas dire confisquées par le sexe dit fort. Nous voulons des moyens pour la justice, pour l’éducation, la santé. En résumé, c’est bien de faire des enfants et d’y prendre plaisir, encore faudrait il leur donner un avenir .Redonner du sens à la vie, à ses choix fondamentaux est une cause qui mérite de réfléchir, par le texte, à la grève du sexe …….
Igor deperraz