I
Icones
Les hôtels de New York portent-ils un mystère digne d’une nouvelle fantastique d’Edgard Allan Poe ? Un directeur du FMI victime d’une poussée d’adrénaline au Sofitel avec les suites que l’on connait. Aujourd’hui le Directeur charismatique de Science-po retrouvé nu sur un lit dans sa chambre d’hôtel avec son ordinateur portable jeté par la fenêtre. Il ne fait pas bon fréquenté ces grands hôtels en cette année 2012 pour les grands dignitaires de la république française. Peut être la vengeance d’une momie transportée au Louvres par les soldats de Napoléon, frappant de sa malédiction les clients des grands hôtels. Ou la Vérité nue et cruelle de la triste condition humaine ? En ces temps où la financiarisation de l’économie pousse les exclus de plus en plus nombreux vers des prêcheurs de bonheur aux relents de populisme et de stalinisme, l’Homme n’en reste pas moins un homme avec ses grandeurs et ses faiblesses .Une malédiction égyptienne qui doit nous interpeller sur l’image idéalisée de la médiatisation des icones face à la réalité du quotidien .Humain plus qu’humain. igor deperraz