DSK interdit au moins de 16 ans
L’affaire DSK fait de nouveau la une des quotidiens. Une affaire qui ne peut se raconter aujourd’hui qu’avec une mise en garde pour les moins de 16 ans ! Pour qualifier de proxénète l’ancien Directeur du FMI, les juges ont auditionné les témoins et ont fini par mettre à jour un système d’abattage de prostitués qui relève plus du mauvais porno que du film érotique. Un orange mécanique à la sauce parisienne ou les frasques d’un harder au cœur de la Capitale. Plus le procès se rapproche, plus le X fait de timides incursions dans la procédure judiciaire.
On peut dégager une constante dans le scénario : la location d’un appartement vide avec un matelas jeté sur le sol à la va vite par un livreur pressé de se débarrasser du pesant colis. Le fantasme du premier rôle résiderait cette approche dépouillée du décor. Aucun meuble, aucune vie dans ce lieu complètement centré sur l’acte sexuel. On pourrait qualifier cette mise en scène d’intrigue à la baraque de chantier. Des femmes jetées à même le sol et prises sans ménagement dans la plus grande bestialité sous le regard complice d’autres hardeurs. Peut-on dignement reprocher à DSK d’aimer la bestialité dans ces rapports avec les femmes et ne voir dans ces partenaires d’un soir qu’un morceau de viande ? Peut reprocher à l’ancien Directeur du FMI de ne voir dans la femme qu’une esclave sexuelle soumise aux caprices de l’argent ? Peut reprocher à Monsieur Dominique Strauss Kahn sa sexualité débordante inspirée des films de Stanley Kubrick ? Peut-on qualifier de proxénète un jouisseur effréné réalisant ses fantasmes primaires avec la complicité de ses courtisans ? Y aura-t-il un jour la qualification de sexeur en série comme il existe des tueurs en série ? Les révélations à venir ne feront pas la jonction avec toutes les affaires prescrites ou oubliées mais il existe depuis l’affaire du Sofitel une présomption forte de voir l’homme sous un nouveau jour. DSK est-il un sexeur en série ? Une affaire qui en rappelle une autre plus lointaine…
Igor Deperraz