DSK, victime de la piraterie en eaux troubles
Monsieur Dominique Strauss Kahn est libre.
Cette annonce ressemble à celle faite lorsqu’un otage pris par des pirates somaliens est libéré. Dans cette affaire ou les protagonistes emporteront avec eux leur secret, la justice américaine s’est montrée incapable de contrôler l’appétit féroce des avocats et l’insidieuse conception judiciaire d’avoir un procureur élu.
En continuant l’action au civil pour obtenir le paiement de sa rançon, la plaignante confirme qu’elle a décidé de faire payer l’otage.
Libre, DSK aura donc tout loisir de ne pas reconnaître une justice civile aux mains de hors la loi.
Est-il innocent ou coupable ?
La démocratie américaine ne semble pas se soucier de culpabilité mais a une approche individualiste du fait criminel. Ce n’est pas la société, en l’espèce les femmes et la perception que certains hommes peuvent en avoir qui demande réparation mais l’individu.
Ce qui est établi dans cette affaire, c’est le besoin pour certains d’avoir recours à une sexualité de l’humiliation pour s’assumer.
Mais cela ne regarde que la Morale individuelle et la perception philosophique que l’on peut avoir des rapports femmes hommes. Elisabeth Badinter comme Simone de Beauvoir ont largement contribué a expliqué aux hommes leur profond retard en ce domaine.
Peut il se présenter à la Présidentiel ?
La justice américaine levant les charges, DSK doit continuer ce qu’il a interrompu. Il doit se présenter aux présidentiels en changeant son regard sur les femmes .
Sa femme a montré dans toute cette affaire que les femmes n’étaient pas que des objets sexuels que l’on jette à sa guise. Je ne doute pas que les épreuves traversées par DSK lui donneront dorénavant matière à les défendre des discriminations subies au quotidien.
Igor deperraz