Des buses et des retraités
L’épineux dossier des retraites refait surface à l’approche des fêtes de Noël. Un cadeau assez mal ficelé qui se transmet de gouvernement en gouvernement. Qu’en est-il exactement des pensions pour les générations à venir ! C’est simple et arithmétique. Il n’y a plus d’argent pour les suivants ? Pour éviter un découragement collectif et faire passer l’idée que les pensionnées actuelles font partie des privilégiés qui cumulent un départ à 60 ans et une retraite proportionnelle à leur salaire , on nous promet que plus tard… que plus tard ce sera plus tard .
Un départ à 67 ans à taux plein pour tous avec une retraite plafonnée et une contribution de solidarité avec les pensionnées malades ou obligées de parties à 60 ans avec un minimum vieillesse. Des conditions de travail dans l’économie globale qui ne laissera bientôt plus aucune place au travail des séniors et rendront versement des pensions illusoires.
Ce système continuera de favoriser la génération 70 qui percevra par le simple fait d’être né dans les années 50 des salaires supérieurs à la moyenne des salaires que l’on versera alors en France.
Cette affaire de retraite différée prouve qu’une partie de nos concitoyens s’est approprié à son usage exclusif le magot retraite. Un véritable coup de Poker. renier les 35 heures, les congés, les pauses sur le temps de travail et baisser drastiquement les salaires pour ne pas entacher la Retraite de quelques-uns bien nés
On nous prendrait pour des buses… que l’on "nait" ou que l’on est !
Igor deperraz