Après le chemin de Damas, le chemin d’Alger.
La famille et les proches du dictateur Kadhafi ont trouvé un asile politique en Algérie. Ce qui peut étonner l’opinion publique.
Les deux pays sont pourtant deux états socialistes qui n’ont jamais adhéré au mouvement de désocialisation de l’après chute du mur. Comme Cuba qui accueillera peut être demain des dirigeants Algériens, les Etats socialistes n’ont pas disparu.
Il y a dans le monde des pays qui défient la globalisation capitaliste. La Libye de Kadhafi en faisait partie.
Tous ces régimes ont, à un moment donné de leur histoire, étés soutenus par leur population.
Le caricatural « guide de la révolution »a incarné sur le continent Africain un espoir d’émancipation et d’autonomie.
Dans les Etats socialistes, la police politique, la paranoïa a très vite pris le pas sur les idéaux de redistribution des richesses. Le régime du colonel Kadhafi a par des moyens différents suivi le même chemin de Damas que la Tunisie. Ces dirigeants n’ont pu résister à la tentation autoritaire.
En imitant politiquement les anciennes puissances coloniales, les pays arabes ont prolongé, à leur insu, une forme symbolique de protectorat.
Il leur appartient aujourd’hui de trouver une voie propre, indépendante de notre conception Grec de la démocratie
Igor deperraz