Sexe mensonge et radio télé
L’affaire sordide qui alimente la presse en mots crus et met en scène une personnalité politique française a permis aux médias de franchir une nouvelle barrière dans la diffusion de mots crus de la scène du crime. (Supposée ou imaginée).En écoutant la radio, en lisant la presse, on s’approche un peu plus chaque jour de la signalisation « interdit aux moins de 16 ans »
Ce n’est pas que les protagonistes de cette histoire soient moralement ou pénalement responsable d’immoralité, mais la mise sur la place publique des détails du scénario livré aux auditeurs sans mise en garde pose certaines questions sur le non respect de notre société pour les jeunes oreilles.
Sous prétexte d’information, des journalistes, sans mauvaises intentions, s’épanchent sur les détails anatomiques ou sexuels comme pour mieux s’affranchir des tabous de notre société occidentale.
Toutes les études sérieuses ont montré l’effet négatif de la défloration trop hâtive de l’enfance .Sous ces voix qui traversent le cadre familial, de nombreuses femmes et d’homme père et mère de jeunes enfants …
Peut on se cacher derrière un micro, une caméra, pour faire par le menu détail le compte rendu des passages et passades d’ordre sexuel .Non ! La radio et la télévision sont audibles par tous contrairement à la presse adulte qui peut être sélective et n’est pas lu par les mineurs.
Il faut toujours et encore dire non à ces voix qui tendent à banaliser le porno dans les médias grand public. NON !
Igor deperraz