Charlie s’oublie
« Mourir pour des idées mais de mort lente « chantait Georges Brassens. Si Charlie Hebdo est dans son registre habituel pour titiller les religions et l’oppression qu’elles peuvent à la marge apportée ceux qui la pratiquent, la liberté de la presse, l’écriture et le dessin de caricature ne peuvent mettre en danger une Vie.
Il n’y a pas que le bureau du journaliste et son ego démesuré dans une provocation de ce genre, il y a tous les personnels anonymes qui travaillent dans les locaux d’un journal. L’ensemble de la Presse parisienne est aujourd’hui menacé par cet acte de pure provocation ; Les fanatiques n’en doutons pas se prendront un malin plaisir à les inclure dans leur courroux.
As-tu pensé à tout cela en publiant ces caricatures Charlie ? Que diras-tu et quel dessin feras-tu de la main arrachée ou du papa épleuré devant les morceaux de chair de son fils ? Ton dessin valait –il la peine de prendre un tel risque ?
Il n’apporte rien à la liberté d’expression en France ne fera rire que ceux qui dorment profondément à l’abri de leur pavillon cossu de la Région parisienne.
Ce matin une secrétaire, une femme de ménage, une secrétaire vont aller travailler la peur au ventre, c’est intolérable ! Et par pudeur, je ne préfère pas évoquer la dernière provocation qui a fait la fortune d’un ex chansonnier ! La déontologie, ça existe …..Charlie
Igor deperraz