Carcéral Song
La surpopulation carcérale refait surface après chaque élection présidentielle sans qu’aucun nouveau Président n’ait apporté une réponse crédible à ce phénomène. A tort jugeront certains lorsque l’on sait que les affaires pourraient un jour mené un des anciens locataires de l’Elysée aux portes du pénitencier. Ce jour là, il ne suffira pas que d’une chanson pour relater l’inhumanité de ce mode d’enfermement. Pour les peines légères et pour toutes celles qui ne sont pas le résultat d’une violence envers autrui, les 9 mètres carrés de privation de liberté ne sont pas adaptés aux causes de l’enfermement. On peut tout à fait concevoir, à la manière des hôpitaux de jour, un système d’enfermement ouvert et contrôlé demandant au détenu une conduite exemplaire et une formation pour se réinsérer.
Il n’est pas souhaitable d’accumuler les lois d’amnistie ou les dispenses de peines par faute de place. Ces amnisties successives fragilisent les victimes et la parole policière et judiciaire. Une véritable politique alternative doit être mise en place pour rendre aux prisonniers, ils sont actuellement 67 000 réparti dans 192 prisons, leur dignité. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean Marie Delarue ne peut proposer une loi d’amnistie spécifique faisant de la prison, dans sa conception actuelle, une loterie de la privation de liberté. Un peine prononcée doit être accomplie .Il en va de l’équité et de la crédibilité même du Jugement au nom de la République. igor deperraz