Censeur bienveillant d’un crime en lèse liberté, je vous maudis !
Et si, ce temps qui s’enfuit, d’une main furtive et volage, je décidais de le saper d’un coup de bruit, d’un coup de rêve.
Juste parfum dans les effluves d’une pensée qui s’évade vers des horizons orageux.
*Ils nous content que demain est demain mais d’un pied furtif et volage j’envoie tout en l’air, en un courant d’air. Un souffle du non pour respirer autrement, doucement, lentement ?
L’automne se confond avec le printemps, l’été avec l’hiver, la mer s’obscurcit sous les pales des oppresseurs et censeurs de nos libertés bafouée.
Nos rêves souillés d’une étrange vérité qui s’étend comme une peste millénaire. Insanité, intranquilité des messagers qui violent nos âmes esseulées, confinées.
Citadelle de la peur, de la honte, inquisition jamais méritée, cerisiers qui fleurissent sans que nous en goûtions les fruits. La mer s’ennuie de ses couchers orangers interdits.
D’un trait de sciences vous avez interdit la poésie pour y amarrer la distance sociale.
Imposture et mauvaises postures, le temps confi est un infini qui m’ennuie, la vie est un regard sans autorisation .Censeur bienveillant d’un crime en lèse liberté, je vous maudis.
Igor deperraz