Robert Boulin et la responsabilité abracabrantesque de Jacques Chirac !
La piste fantasque du suicide de Robert Boulin a vécu. Sa mort est un assassinat commandité par deux personnages liés au SAC et agissant au nom de la Raison d’Etat. On peut émettre les théories les plus abracabrandesque sur la participation de Jacques Chirac dans la chaine du commandement ; Il n’en reste pas moins que l’on assiste à un déluge de silence, une omerta sur cette affaire.
Un procureur lié aux services, des médecins et pompiers sommés de se taire et une vague suspicion de pression mafieuse. Envoyé spécial relate avec méthode et persuasion les méfaits institutionnels d’une 5 République qui n’a toujours pas en son sein un Parquet indépendant des politiques.
Ce roman policier dont les protagonistes auront bientôt tous disparus nous interpelle sur le sérieux de nos institutions. Si Nicolas Sarkozy, innocent, est convoqué devant la justice pour l’influence supposée d’un membre de la magistrature, on mesure les travers répétés d’une République qui doit plus aux mallettes d’Omar Bongo, Kadafi …Cette époque révolue depuis la loi sur le financement des partis n’a pourtant pas vu la justice obtenir des moyens à la hauteur d’une démocratie moderne.
Bien évidemment tous ces hommes sont innocents et les mallettes remplies de billets ont permis, on l’espère, la restauration du patrimoine français et de ces grands châteaux. Au final, la France-Afrique aura été un grand moteur de croissance liberticide mais profitable à l’économie française.
L’assassinat de Robert Boulin et d’autres, liés au S.a.c. n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt d’un vaste mouvement d’épuration ?
Comment l’Etat peut -il ne peut nommer en 2018 une commission d’enquête parlementaire pour rétablir la crédibilité de nos institutions et reconnaitre par des funérailles nationales le caractère criminel de la mort de Robert Boulin ? Crime d’Etat ? Crime de la 5 république ?
Igor Deperraz