Autiste en vrac dans l'armoire à pharmacie
L’autisme touche une personne sur cent et aux États-Unis, une personne sur 68. La plupart des autistes ne parlent pas et n’ont pas de relations usuelles aux autres. Des tâches répétitives et des formes spécifiques de raisonnement ou de discrimination peuvent les amener à des prouesses intellectuelles.
Ces formes médiatisées d’autisme cachent une réalité plus sombre et surtout beaucoup plus traumatisante pour les parents. On croyait que la génétique allait dédouaner les mamans de ce que Bettelheim appelait la mère réfrigérateur, une étude suédoise vient de démontrer qu’il y avait dans l’autisme une moitié qui était due à la génétique, l’autre aux facteurs environnementaux.
Le plus surprenant est la mise en lumière d’un facteur aggravant, le chlore. Les autistes ont des neurones trop chargés en chlore. Des médicaments pourraient en être la cause !
Trouver une place pour son enfant autiste à l’école ou dans une institution est une tache ardue et souvent nécessitant une grande force de persuasion. Les mères sont trop souvent culpabilisées et l’on associe encore trop cette forme de handicap avec l’idée de la « mauvaise mère ».
Que faisiez-vous avant la naissance de votre enfant, l’avez-vous désiré, un chapelet de questions qui n’a pour fonction que de délimiter une frontière entre la maternité et fécondité. Pourtant si au lieu de se tourner vers les abus de la domination masculine, on mettait en cause des prises médicamenteuses hasardeuses ou des pollutions chimiques comme facteur déclenchant associé à un terrain génétique, c’est l’industrie pharmaceutique et la politique européenne de norme dans les seuils de portabilité de l’eau qui seraient en question ?
Aujourd’hui l’autisme reste une immense et inconsolable souffrance pour les parents. A-t-on vraiment exploré les effets cocktail des prises médicamenteuses pendant la grossesse ? Une des réponses au grand mystère de l’autisme réside peut-être dans l’armoire à pharmacie
Igor Deperraz