Un mur de sable vient de tomber
La Tunisie amorce un vaste mouvement de décolonisation du Maghreb .Par ses revendications identitaires et culturelles les classes moyennes signifient aux Européens qu’ils entendent être maître de leur destin politique .La Tunisie comme le Maroc et d’autres pays de la méditerrané, sont sous tutelle depuis la décolonisation des années 60. »Notre ami le roi « ou Ben Bella ont largement contribué à un type nouveau de colonialisme .La Tunisie accueille les plus grands studios de cinéma. Parce que sa main d’œuvre est qualifiée et bon marché .Elle accueille les centres d’appel de grandes entreprises française parce que les télés travailleurs sont compétents, bilingues et sur -diplômés .De grands Hôtels ont défiguré les cotes tunisiennes pour accueillir les européens à la recherche d’un paradis perdu au prix discount.
Les investisseurs profitent des bas prix de l’immobilier pour mettre la main sur les centres historiques et relégués les populations locales à la périphérie. Ce phénomène de néocolonialisme n’est possible qu’avec la complicité des élites des anciennes puissances coloniales.
Nous ne pouvons espérer retrouver sans cesse ces paradis perdus de la colonisation .Il est temps de se reposer la question de l’adhésion légitime des ces pays à l’Union européenne. Tout comme l’Espagne et le Portugal qui ont bénéficie de manne financière de Bruxelles, la Tunisie devrait être intégrée si elle le souhaite, à l’espace Européen .Ce mur de sable qui vient de tomber doit trouver sa place parmi les démocraties européennes pour garantir un avenir démocratique et rétribuer à sa juste valeur une population largement qualifiée. Igor deperraz