bourssotage
La création d’une bourse aux otages verra-elle le jour ? On sait aujourd’hui qu’un israélien vaut mille palestiniens .Ce qui donne un cours en hausse pour l’un, une chute de valeur pour l’autre. Cette marchandisation de l’action otage prolonge la mondialisation des échanges de la marchandise à l’humain. Le palestinien aurait sur ce marché de cotation perdu une grande partie de sa valeur d’échange si l’on se réfère à sa capitalisation boursière. Pour un million d’actions « palestinien otage » j’ai mille israéliens. Cette différence de cotation expliquerait le fait que le peuple palestinien soit mille fois moins riche et dispose de mille fois moins d’espace .Si le Hamas avait 8000 otages israéliens, il disposerait en valeur d’échange de la totalité de la population israélienne. Ce rapport de proportion lorsqu’on le renverse tourne en défaveur de l’Etat d’Israël. Mais la Bourse comme on le sait n’a ni frontière ni religion, elle se base uniquement sur la théorie de l’offre et la demande. Pour les plus anxieux, l’obligation somalienne restera une valeur de bon père de famille, les agences de notation n’ayant pas encore statué sur l’abaissement de la note Palestine
Igor deperraz