« Très riche »
Les « très riches » ne sont ni une classe sociale, ni un groupe clairement identifié. En quelques années les habitants de l’île de ré ou les habitants du quartier de Montmartre ont vu leur patrimoine être soumis à l’impôt sur la grande fortune. Le seul fait d’être ici ou là leur à donner un statut économique hors norme. En publiant les caricatures de Mahomet dans un journal satirique, le patron d’une radio a vu son capital plus que rentabilisé !!
Les anciens révolutionnaires se sont aussi lancés dans la course à la montre suisse .Un député européen vert, gourou du faire l’amour pas la guerre promène ostensiblement ses costumes flanelles et sa montre suisse dans les couloirs du parlement européen ;; sans complexe. Le « très riche » n’est pas un patron ou un héritier, c’est un Jean Paul qui vient de toucher un loto ou qui tape un ballon dans un club de sport. Devant une répartition du capital aussi aléatoire, la revendication est complexe et ambiguë. Tout le monde est un possible Jean Paul millionnaire. La justice sociale peut elle passer par l’abandon de la promesse d’une terre promise sans briser l’espoir et le sourire ? .Fermeture des jeux d’argent, interdiction des clubs de foot, nationalisation des beaux quartiers de Paris et de l’île de ré. Destruction des véhicules de luxe et on en passe .La difficulté de théoriser une politique défendant le concept de justice sociale est bien de définir où se trouve l’accapareur de bien commun et comment redistribuer consensuellement un capital qui lui a été donnée sans son consentement ni sa volonté. La globalisation conjuguée à l’atomisation des fortunes a rendu la critique sociale très critique….
Igor deperraz