Quelles élections ? Les municipales ? La presse s’étend longuement sur le sujet en évoquant la déculotté de François Hollande, la gifle reçue par le gouvernement …mais de quoi parle t-on vraiment..De boucher le trottoir qui mène au cimetière, de changer le dessert du repas des retraités ou plus simplement de maintenir en bon état le réseau d’eau potable.
L’élection du Maire n’a rien à voir avec les frasques du Président de la République et de son gouvernement. Les électeurs ont sanctionné l’embourgeoisement du Parti socialiste au niveau local. Les socialistes sont devenus de bon père et mère de famille gérant leur Mairie avec les contraintes budgétaires actuelles.
Pour tous les nouveaux Maires la grande épopée des salles de fête ; médiathèques et grands projets qui avaient un certain panache n’est plus de mise. Il faut revenir aux fondamentaux : Les besoins vitaux de la population et la gestion rigoureuse des deniers publics. Etre Maire aujourd’hui n’est pas une sinécure …Le temps des dépenses fait place aux économies. Monsieur le Maire, vous pensez à mon trottoir ? Cette phrase ne pourra plus être le cézame d’une réélection.
C’est une révolution qui s’annonce avec à la clef une refonte obligatoire des compétences du premier magistrat de la commune. Le recul du communisme ou socialisme municipal marque aussi la fin de la commune providence et pourvoyeuse d’emplois et de logements sociaux parce que de toute façon, il n’y a plus rien à distribuer…Et l’argent fera de plus en plus défaut.
Igor Deperraz