François Hollande pourrait exonérer d’impôt les gros seins
Miches fiscales
Ce n‘est pas un poisson d’avril, mais l’étude très sérieuse d’un chercheur malaisien qui a mis en évidence la relation entre la taille du bonnet chez les femmes et l’attrait qu’elle provoque dans une population donnée. Plus on est pauvre, plus les gros seins font mouche… Aux riches les tailles A et B, aux pauvres les C et D. Une échelle du désir qui pourrait intéresser sous peu François Hollande à la recherche d’une solution palpable et durable pour imposer sa taxe à 65 pour cent. Comme pour la redevance télé, il suffirait d’imposer aux vendeurs de lingerie une déclaration lors de chaque vente de dentelle fine. Au bonnet A, le foyer fiscal serait imposé à 65 pour cent, au bonnet B cinquante jusqu’à l’exonération à partir du D. les prothèses mammaires exubérantes pourraient se voir appliquer une surtaxe. Les fraudeurs du corps attirant vraisemblablement les fraudeurs du fisc. L’égalité entre les hommes et les femmes serait-elle bafouée si l’on ne tenait pas compte dans le calcul de l’impôt d’un indicateur viril ? À l’heure actuelle, aucune étude universitaire n’a fait le lien entre la taille des attributs masculins et le niveau social comme facteur discriminant dans le choix d’un partenaire. Un barème de l’impôt très objectif modifiant de facto le contrôle sur pièces. Les contrôleurs des impôts gagneraient en temps et en efficacité. À cette occasion, les contribuables pourraient passer tous les quatre ans une palpation mammaire réalisée par un agent du fisc chargé par la même occasion d’un objectif de santé publique. Une économie pour l’assurance santé qui compenserait largement la prime versée aux agents de l’État pour ce surcoût de travail. La réforme fiscale et la simplification des démarches administratives verraient dans la mesure du sein, un moyen de rétablir la justice fiscale entamée par la multitude de « niches »
Igor Deperraz