Ski toujours ski d’un jour
Les vacances d’hiver entrent en scène. Une transhumance internationale qui fait converger les familles européennes vers le tapis de neige artificielle des Alpes. Sans oublier les autres massifs montagneux qui profitent de l’effet d’aubaine pour attirer chaque année de précieuses devises. L’or blanc comme le téléviseur ont pris une telle place dans l’imaginaire des familles qu’il est impensable de bouleverser les rythmes scolaires ou même d’envisager de penser l’écologie du système et son coût sur l’environnement sans s’attirer les foudres de ses partisans.
Il faudra compter la somme rondelette de3000 euros pour une famille, soit deux mois de revenus moyens. Un loisir qui se paye au prix fort sans aucune obligation de résultat pour ceux qui y engloutissent une bonne part de leurs économies. L’idéal recherché: de la poudreuse et du soleil étant rarement réuni sur 7 jours pleins. Au mieux peut-on espérer profiter pleinement des pistes 4 jours ! L’encombrement, les files d’attente interminables et les petits à côté hors de prix réduisent les espérances de bonheur carte postale. Les sports d’hiver restent un loisir de gens aisés. Ceux qui veulent s’y aventurer à petit prix devront se contenter de faire de la figuration pour que les stations ne paraissent pas désertes aux nantis de la glisse.
Cette fuite vers des paradis artificiels touche aussi la Presse quotidienne qui lâche à cette occasion ses journalistes quelques jours au pied des pistes .C’est ainsi que ces derniers temps réapparaissent des sujets largement traités ces dernières semaines. L es rédactions se sont mis au blanc. Plus de quoi noircir du papier sous une avalanche de nouvelles .En attendant la fonte des neiges et le retour des Yétis .Surfons sur la vague des . Fr
Igor deperraz