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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Tout à un euro « le pinard ça devrait être obligatoire »….

 

 

Ils sont producteurs de pêches, d’abricots, de raisins  et vendent leur production sur les marchés touristiques sous l’œil incrédule des passants .Tout à un euro ! Et vous repartez avec 2 kilos pour le prix d’Un. Du vin bio pour 2,5 euros la bouteille avec une robe digne d’un grand Bordeaux. C’est le prix producteur mais c’est aussi le prix qui permet à un agriculteur de vivre de sa production. Le consommateur ne s’y trompe pas, il se rue sur les pêches plates.

 

Combien de temps encore verrons-nous en grande surface, à proximité des lieux de production des tomates ou des abricots à 4 euros le kilo restés dans les bacs jusqu’à pourrissement. Le consommateur doit-il voir des étiquettes multipliées par quatre et se restreindre tout l’été. Peut –on soupçonner de la part de la grande distribution une entente sur les prix ? Les producteurs ne s’y retrouvent pas et perdent d’années en années leurs clientèles.

Il n’est pas rare de voir  des fruits venant de Belgique ou du chili à un prix inférieur à la production locale.

 

Les agriculteurs doivent s’organiser pour passer directement sur les marchés et vendre à prix raisonnable une production qui finira en confiture à un prix dérisoire. La grande distribution joue un jeu trouble en n’encourageant plus les petits producteurs .La vente à prix coûtant devrait être obligatoire en période de pleine production .Un geste des grandes enseignes qui donnerait aux agriculteurs un espoir et un revenu minimum.    Igor deperraz

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