Dans le débat pudique des rythmes scolaires
La réforme mise en place par Vincent Peillon a pris de court les acteurs du milieu associatif et politique en mettant comme postulat idéologique l’occupation du temps post scolaire. Quoi de plus personnel et intime que ce temps que l’on subit ou que l’on choisit. Dans ce grand, chamboule tout du temps de classe, le temps des enfants, mais aussi le temps des parents s’est immiscé dans le débat public et pudique.
La société française d’aujourd’hui, moderne et émancipée des clichés de l’avant Simone Veil choisit avant tout son mode de vie. Un, savant équilibre entre travail, amour et éducation des enfants. Cette équation que l’on pose souvent sur la base d’une réconciliation entre la maman et l’amante est une composante essentielle du couple moderne offrant aux enfants une image positive et valorisante. Quoi de pire pour le développement de l’enfant que ces couples qui ont cessé de s’aimer, laissant la porte ouverte à tous mensonges et les facéties d’une vie gâchée par l’attachement aux conventions d’un autre siècle.
L’idée bienveillante de Nicolas Sarkozy en supprimant le samedi matin était de répondre à ce besoin de modernité. Elle privilégiait le couple amant au couple subi. Une incitation au divorce et à la garde partagée !!!!
Cette conception équitable de la relation parentale ne peut que profiter au développement de l’enfant et à son émancipation tant cognitive qu’affective. L’ensemble des études comparatives a démontré que les enfants de parents séparés avaient de meilleures chances d’adaptabilité dans notre société où ce facteur est un élément prépondérant de la réussite sociale.
La modernité affective du couple évite que ne se développent chez les enfants des troubles comportementaux et affectifs en les libérant du conflit parental. La Réforme Peillon, en n’établissant pas clairement la fin de l’école le samedi matin et surtout en n’imposant pas de rythme horaire universel est une loi particulièrement rétrograde en terme d’égalité homme- -femme. La garde alternée ou partagée, piller de cette libération du couple aimant est mise en difficulté par Vincent Peillon dans cette nouvelle architecture scolaire .Il y aurait chez Vincent Peillon comme un arrière-goût de goupillon….
Igor Deperraz