Cocaïne, je vous hais !!! Je vous aime !!!
L’animateur vedette Jean Luc Delarue, 48 ans, accro à la cocaïne est poursuivi devant le tribunal de Nanterre pour détention et acquisition de produit stupéfiant. D’ordinaire, dans les affaires de drogues dures, le parquet engage les poursuites contre les trafiquants et non les clients.
La cocaïne décuple la production intellectuelle et la créativité. Elle fut et elle est toujours consommée dans les milieux intellectuels. Le psychanalyste Freund en fit un usage régulier. Les journalistes, les politiques en sont de potentiels clients ! C’est le cancer de la bourgeoisie intellectuel. Comme pour le chocolat, c’est bon, c’est addictif et sa pénalisation n’a jamais entraîné sa disparition.
Prendre de la « coke », c’est refusé de voir le monde tel qu’il est.
Parfois très beau, souvent très moche. Un journaliste, un chanteur, un politique ou un cadre d’entreprise ne peuvent tous les jours reproduire leurs exploits de la veille. C’est en acceptant collectivement que l’on est inégal et souvent banal que l’on fera reculer le marché des stupéfiants.
Si la Société n’attendait pas de ses journalistes, chanteurs, politiques de les surprendre tous les jours, d’être stupéfiant, ils n’auraient peut être pas le goût de se précipiter dans l’illicite.
Combien de spectateurs sont prêts à prendre la Bastille devant le charisme d’une femme ou d’un homme qui se surpasse devant eux. Ces nouveaux sorciers de la modernité ne sont que des Hommes …Posez la question est peut être y répondre.
Ne sommes- nous pas collectivement responsable de cette volonté déléguée de puissance.
La France devant son petit écran voulait gagner la coupe du Monde de football à n’importe quel prix ?
La cocaïne n’est que la chimie de notre orgueil. Pour faire reculer cette « maladie » qui faisait dépenser à l’animateur vedette 8000 euros par mois Il nous faut prévenir et expliquer que la gloire individuelle n’est rien sans le bien être collectif.
Perdre un match, une émission de télévision ou un élection est plus « normal » que la gagner sous l’emprise de dérivés moléculaires. Et certainement plus durable …. igor deperraz