Le festival de Cannes fait son cinéma.
Montée des marches et paillettes contrastent avec la descente rapide de ce mode de création artistique, tant ce mode centenaire de création a perdu en fraîcheur .La caméra 35 mm a laissé place à la haute définition, la bobine au disque dur. Les nouveaux créateurs, la nouvelle vague s’affiche tout numérique, appareil photo sur un pied en guise de caméra, équipe de tournage réduite au minimum. Si aujourd’hui , la production de film est abondante , il faut avouer que l’on s’ennuie de voir et revoir les mêmes ficelles qui sont censées amener dans les salles obscures des spectateurs appâtés par des critiques formatés dans les grandes écoles de cinéma ,dépendante plus ou moins des grands distributeurs .La création ,le renouveau de cette jeunesse qui s’exprime par l’image ,se trouve et se cherche sur le Web .
Pastiche, parodie, romance, tout une nouvelle grammaire qui imprime des scenari innovants et d’une grande qualité optique. Peut être, las de voir des dynasties d’acteurs et de metteurs en scène phagocyter le C.N.C et ne jamais pouvoir accéder aux réseaux des distributeurs ,le Web a ouvert le nouvel eldorado de l’image .Le festival de Cannes porte en lui la poudre de riz et les paillettes de ces actrices qui ne veulent pas vieillir et s’évertuent à l’aide d’injection de Botox à monopoliser l’espace visuel. Le festival de Cannes signe peut être ces dernières bonnes années avant une retraite bien méritée .Le vol du cygne…..
Igor Deperraz