Mélenchon ne tient pas l’épicerie dans Amélie Poulain !
Jean Luc Mélenchon est un tribun hors pair. Devant les caméras, il joue et impose son rythme .Ses arguments tiennent dans une relecture personnelle de Bourdieu. La pensée néo libérale s’immisce à notre insu dans les médias et le Capital impose sa loi à des Etats de plus en plus absents .L’Etat doit donc reprendre la main et imposer au système financier sa règle du jeu. Pour sortir de la paupérisation croissante résultant d’une Europe sans politique sociale commune, il n’y a qu’à reprendre la main, en d’autres termes revenir à l’Etat Nation laïc. En matière de politique de flux migratoires, La régularisation des sans-papier ne sera accordée qu’aux seuls travailleurs sans papiers…C’est ce glissement sémantique qui fait basculer l’analyse politique au calcul politique. Il y a dans ces propos sélectifs une vague ressemblance avec la préférence nationale défendue par le front National. Lorsque Plantu le caricature en compagnie du leader frontiste , le capitaine mégalo s’énerve et sort une fatwa « il ne l’emportera pas au paradis ! ».Heureusement Monsieur Mélenchon ne se prend pas pour Mahomet. Le Parti communiste qui n’ose plus porter avec fierté son nom et cache son secrétaire reprend le chemin de ses erreurs passés. Jean Luc Mélenchon part à la reconquête de l’électorat du PC partit sans laisser d’adresse au front National .Doit il pour autant remettre à l’ordre du jour la dictature du prolétariat ou plus simplement un Maoïsme de circonstance pour s’affirmer comme le premier des deux leaders populistes français. L’analyse sociologique de Pierre Bourdieu est intéressante et pertinente, mais il n’a fait que donner des cours à des étudiants dans le but d’éveiller leur conscience politique. Les politiques qui veulent reprendre, dans le monde réel, les analyses et concepts de la philosophie politique et sociologique ne doivent pas s’écarter de la réalité au point de Kmèriser la population et se comporter en maitre des forges de l’enfer. La liberté et la tolérance sont les garanties individuelles et collectives d’un avenir du possible. Les restreindre porte les germes de la peste brune ou rouge selon les inspirations de ces tribuns, démagogues par définition.
Igor deperraz