Actes de pirateries à la Maison de la Presse !!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce n’est pas une échoppe en Corée du Nord, juste un petit commerce,un vendeur de journaux .Une maison de la presse qui mélange les crayons de couleur, peluches de mauvais goût et quotidiens. Les paquets des messageries est arrivé ce matin avec quelques exemplaires de chaque revue. Un nombre quelquefois insignifiant obligeant le lecteur à venir tôt pour espérer obtenir un des deux exemplaires livrés .Dans cette caverne d’Ali baba qui mélange les revues, les films DVD et la presse régionale, il est bien difficile d’entrevoir la Une .Il faut donc se résoudre à tirer au petit bonheur sur la pile restée en vrac sur le sol pour y retirer son journal. Surprise ! C’est un Week-end, la feuille de choux de ses rêves coûte le prix d’un petit plat du jour à la petite brasserie du coin. Choisir le type de nourriture et son jardin est un dilemme que l’on préférait éviter... En replongeant la main dans une autre pile, autre surprise !le journal fait un régime, une vingtaine de pages .Dans la jungle des tarifs et du poids ; une solution s’impose rapidement : le rayon Presse du supermarché. Une bibliothèque à ciel ouvert pour les lecteurs assidus de la Presse. Arrivé sur les lieux, il n’y a plus, qu’à feuilleter et lire la vingtaines de pages convoitées .Des dizaines de pratiquants de ce sport étant passés avant, il est aisé de repérer les pages les plus lues .Le responsable du rayon, pour faire bonne figure passe de temps à autre pour faire respecter l’étiquette « on lit on paye » Pour finir ce périlleux exercice de lecture reste la mesquine satisfaction d’avoir lu gratuitement 50 euros de presse nationale à la barbe et au nez du magasin. A moins que plus prosaïquement, la nécessité économique ne nous ait obligé à cet acte de piraterie .La Presse oui mais pas à n’importe quel prix. Comme si le vendeur sur le marché mettait le nombre de carottes en fonction des saisons et de son humeur pour un prix fixe à l’année.
Quel inconscience et inconsistance de croire qu’un lecteur ne compte pas ce qu’il achète. Au poids, aux textes, aux informations, le prix d’un journal se mesure aussi à son contenant. Soit le prix est fixe et le nombre de pages l’est, Soit il est fluctuant et son prix change tous les jours.
Devant le coût de l’objet, le vaillant lecteur abandonne de plus en plus l’achat de son quotidien pour la lecture en « streaming ». Au comptoir des brasseries ou plus sportivement dans les maisons de la presse .Le « Lire vite et furtivement » devrait orienter de fait l’objectif des Rédacteurs en Chef…et faire réfléchir les entreprises de Presse au juste poids du papier d’imprimerie …..
Igor Deperraz