Le Grand Rabin et le bélier.
Le grand Rabin de France, Gilles Bernheim vient de braver le code de l’Alliance et se mettre en froid avec la deuxième partie du Décalogue, celui qui condamne le meurtre, l’adultère, le vol, le faux témoignage, et la convoitise. Son « fort désir d’écrire » a été plus fort que la parole gravée sur les deux tables. Après avoir nié le plagiat de « question au judaisme» il a bien été obligé de reconnaître qu’il n’était pas l’auteur de cette vulgaire compilation de copie collée. « Je l’analyse rétrospectivement comme du déni » !
Pour un homme chargé d’enseigner la Loi (Torah), le faux témoignage peut apparaître comme un reniement. Benoit xvi avait pourtant cité un de ses essais pour argumenter sa position anti mariage homo. L’ancien pape ne pouvait savoir que le diable se cachait en ces écrits. Sauf à vouloir plagier Rabbi Jacob interprété par Louis de Funès, celui qui succède à Joseph Sitruk semble avoir été pris dans le grand tourbillon des convoitises ; regrettant un peu tardivement d’avoir menti les yeux dans les yeux devant son Dieu.
Pour alléger sa souffrance et diminuer son temps de cuisson dans les flammes de l’enfer, on peut le pardonner en rappelant que faire rédiger son livre ou son article par un pauvre étudiant est une pratique courante, il n’est qu’à regarder la page débat de certains quotidiens pour reconnaître la plume d’un thésard ou d’un nègre. Le mensonge et le faux témoignage s’est insinué à tous les étages du péché d’orgueil .Que Gilles Bernheim se rassure, le remède est en Lévitique (5,22) » s’il jure mensongèrement /au sujet de n’importe laquelle des fautes qu’il a commises/fautif et coupable qu’il rende le bien usurpé qu’il a usurpé /le bien extorqué qu’il a extorqué …tout bien qu’il a juré mensongèrement …il amène au prêtre en sacrifice de réparation à Yhwh/un bélier parfait … ».
Le lévitique ne dit pas s’il accepte comme offrande un bélier congelé de Nouvelle-Zélande. Au bal des menteurs Gilles Bernheim prend le risque de danser avec un autre homme, plus connu à Singapour qu’à Genève, mais il faut reconnaître que la mondialisation a aussi entraîné la globalisation du « Mal »
Igor Deperraz