Festival d’Avignon et défi climatique …
Après le Covid, la chaleur et la crise économique étouffent les plus téméraires des festivaliers. Au fil du temps les spectacles ont prospéré sur la logique de l auto- entreprenariat. Les one man ou woman - show ont démultiplié l’offre sans pour autant augmenter la plus-value et la qualité des spectacles. Il y a du très bon mais aussi beaucoup de pièces inabouties.
La chaleur révèle des salles dont la climatisation n’est pas optimum, des sièges inconfortables. Beaucoup des badauds surpris par des offres alléchantes ont été déçu par un choix par défaut. Les dix meilleurs spectacles sont complets, les autres se répartissent les budgets contraints en démarquant leurs prix imposés. La logique du festival ne permet pas un accord entre l’offre et la demande. Une sorte de prix unique du spectacle qui pénalise les petits projets. La ferveur est au rendez vous comme les conséquences de cette affluence sur une ville saturée. Ce matin les toilettes du pub étaient bouchées par le trop plein du système d’égout. Les affichages sauvages sont de retour et la ville est a la peine pour éviter la canicule. Arbres, routes sans goudron noir ,tout un écosystème qui pourrait ne pas suffire .La réponse apparait pourtant assez simplement .
Le festival d’Avignon doit se décaler un peu plus vers le Nord ou changer ces dates pour surmonter les prochaines déferlantes chaudes .Un printemps d’Avignon qui donnera un peu de répit au choc climatique .Pour la crise ,le modèle économique est à revoir mais le ministère de la culture sera amené à traiter de cette préoccupation majeure :La culture se porte mal….
Igor deperraz