Confinement et domination masculine
Dans ce verbiage ou rhétorique du rester chez soi confiner, on retrouve les vieilles habitudes des mâles à vouloir garder chez eux, à l’abri d’un extérieur démoniaque leur compagne. La contravention de 135 euros, conduite adultérine s’il en faut, est habituellement remplacée par une multitude de reproches, quelque fois suivie de coups et blessures physiques ou morales.
Non seulement l’épidémie de Covid ne nécessitait pas un confinement domestique mais il a aggravé les situations à risque. Et reproduis cet habitus de sexe.
Lorsque l’Etat, par sa force publique prive de liberté publique sa population, elle concentre l’ensemble des relations sociales et des taches ménagères sur le foyer domestique. Recentrant le rôle des femmes sur un supposé instinct maternel.
Pourquoi beaucoup de pays dirigés par des femmes n’ont pas limité le confinement aux frontières du lit conjugal ? Parcequ inconsciemment, elles envisageaient les privations de jouissances extérieures comme une la marque usuelle de la domination masculine.
Responsabiliser les masses et leurs donner le libre arbitre de leur propre enferment est un signe d’émancipation .Au lieu de cela, le contrôle policier récurrent avec une présence systématique de forces de l’ordre aux motifs de verbalisation vagues est dans le même filon qu’un mari qui trouve des prétextes fortuits pour enfermer sa compagne et l’empêcher de sex -primer.
Le confinement à la française est une marque indélébile de la domination masculine .Qui d’autres que des hommes pour imaginer de mettre au mitard des millions de personnes ?
A creuser
Igor Deperraz