L’intrusion de la punition médicale dans le champ politique français.
Comme nous le rappelle Eric Caumes et Mathurin Maillet, Chef du service de maladie infectieuses à la Pitié –Salpêtrière, on ne périt pas du virus Covid mais de l’emballement de notre système immunitaire .C’est donc par une approche différente que nous aurions du envisager la pandémie. Ce débat remet en scène la médecine ville contre la médecine de cour avec toutes ces déclinaisons marseillaises.
Mais au-delà de ces questions techniques qui nous permettent peu de discuter de l’efficacité des traitements ou du confinement, il demeure néanmoins une question épidermique : la toute puissance d’un Etat sanitaire, d’autant que celui-ci est d’exception.
Tous les soirs, on lit la liste des victimes comme ci cette mortalité était extraordinaire. As-t -on vu ces dernières années ces pontes faire le bilan journalier des morts sur la route autrement plus mortel envers la jeunesse. Bien entendu ,nous sommes tous prêt à tout faire pour épargner nos ainés et les plus faibles fragilisés par l’industrie du sucre et de la mal bouffe mais en quoi pouvons- nous être tous et toutes suspendus au pouvoir médical dans une situation où la mortalité est sidérante et non invasive comme pour le virus Ebola .
On oublie ,le cynisme de ceux qui ont caché la nécessité de porter un masque pour ne pas se mettre eux même en difficulté. Un confinement sous une une surveillance inouïe où l’on aura vu des sans domicile fixe se faire verbaliser (recadrer pat la justice administrative), des gardes-chasse surveiller les promeneurs où des hélicoptères surveiller les poètes en mal de mer.
Le confinement est donc une punition privative de liberté au lieu d’être une réclusion immersive de fraternité envers le personnel médical. La sortie du confinement nous ramènera obligatoirement au point zéro en terme d’immunité surtout lorsque cette sortie est suivie immédiatement d’une reprise de l’école.
En soi chacun a compris que l’incarcération avec aménagement de peine nous était demandée pour réparer la faute initiale. La médecine à son mot à dire mais pas toutes ses diversités .La psychiatrie en est exclus ! Quoi de plus traumatisant que l’expérience de la prison lorsque l’on n’a pas commis d’actes délictueux et que l’on est victime d’une erreur judiciaire.
Qui nous a expliqué que le masque était trop compliqué à mettre ? Aurait on accepté qu’un porte parole du gouvernement nous dises que pour se protéger du Sida, il fallait se tenir à 1 mètre de distance parcequ’un préservatif était décidemment trop compliqué à mettre !
Les dommages causés par ces négligence feront plus de victime que le remède du confinement. Puisque nous sommes des citoyens européens et que nous sommes en terme politique l’égal de l’Allemagne, il faudra que l’on explique en quoi ce territoire comme d’autres a su prendre des mesures fortes et rationnelles alors que nous aurons suivi une trajectoire aléatoire portée par des décisions contradictoires.
Bien entendu, il faut tout faire pour privilégier la vie sur l’économie mais encore une fois, quelles priorités sont en vue avec le confinement ?
Igor Deperraz