« Censurer au pays » Le festival de Vaour touché par la Macron-Mania ?
Le festival de Vaour, petit village du sud-ouest qui fut en pointe de la lutte anti barrage de Sivens va-t-il changer le slogan de ses affiches « Rire au pays « en « Censurer au pays ?
L’entartrage rocambolesque et très discutable d’un élu du Tarn aurait coûté selon certains plusieurs dizaines de milliers d’euros de subvention. Il est vrai aussi que l’ensemble du monde du spectacle est impacté par l’effort budgétaire national sans que l’on puisse attribuer ce fait à sa cause.
Les mécènes et marchands du temple auront eu le dessus de ses irréductibles Gaulois en interdisant les photographes indépendants et libres d’exercer (interdiction qui toucha le photographe du journal « Le Parisien « lors de sa venue.
Cette interdiction d’informer sur des spectacles financés presque entièrement par les contribuables, ou par le régime d’intermittents du spectacle est une censure qui ne dit pas son nom.
Dans le code de bonnes pratiques, les photographes avaient déjà abandonné les flashs, et autres nuisances occasionnées en ne shootant que dans les cinq premières minutes du spectacle . Cela ne suffisait pas encore... Les festivals veulent comme les politiques maitrisés leur communication et vendre leur produit comme des barils de lessive....bio ...
Il est donc en ce lieu déconseillé de distribuer des tracts, aussi critiquables soient- ils, mais n’est-ce pas cela le fondement même de notre démocratie ?
Il est aussi interdit de photographier, donc d’informer librement…
De là à ce que le festival de Vaour interdise l’entrée à ceux qui refuseront de Rire à ces spectacles.
Post scriptum…Nous publions en exclusivité les seules photographies autorisées des spectacles du festival …
Igor Deperraz