Rencontre avec Haîlji...
L'écrivain coréen qui passe une année de "paresse" dans l'intranquillité des songes évoque la difficulté de maintenir tout une vie un lien textuel avec son lecteur. Ses propos sont pesés avec la lourdeur obligée de la traduction . Les mots sont choisis avec sobriété et tranquillité
Controversé en son pays, il n'en demeure pas moins qu'il reste un des seuls écrivains de roman coréen ( il insiste de "roman") traduit dans le monde .
Notre conversion fugitive évoque la fatigue de la plume ,la difficulté de maintenir son public lecteur dans un monde en perpétuel mouvement . " J'ai écrit plus de vingt romans ,sans relâche ,je travaillais tout le temps .. mais maintenant je paresse un peu sur les chemins de France " je vais être joué au théatre en Lituanie et peut être un jour en France ."
Sa gloire littéraire s'est élargie au fil des années grâce au théatre et au cinéma . L 'écrivain évoque avec résignation la tragique disparition de Marie Trintignant .
"Après une rencontre enivrante en Corée avec l'équipe du film ,je finissais le scénario pour Marie Trintignant quand ...vous savez les évènements tragiques ...Le projet est tombé à l'eau "
Un fil d'écrivain ,un fil de vie .
"L'écriture coréenne est simple ,elle a été imaginé par un roi qui voulait donner à tout son peuple un outil simple et facile pour lire ,en celà l'écriture coréenne est très facile à écrire par contre il est très difficile d'apprendre le français à cause de la syntaxe ".
Ses poèmes du recueil :l'hirondelle est dans le tiroir " ont été écrit directement en français " Pour s'éloigner de la domination des tablettes et des portables Samsung ,quoi de plus vivifiant que l'universalité du livre ,de l'écriture et de la connivence de la plume.
A découvrir ,redécouvrir ,portrait photo de l'écrivain à suivre
igor deperraz