La loi sur les violences corporelles va t-elle emmener les profs et les éducateurs devant les juges ?
Le parlement a cédé aux sirènes européennes et aux partisans de la prohibition de la fessée. Il faudra attendre 18 ans pour recevoir une bonne fessée comme, on aime à le répéter dans le bon sens commun !
Cette disposition qui milite pour un apaisement des rapports sociaux et surtout qui veut bannir ces mauvaises pratiques éducatives pourrait faire sens si elle avait été adoptée, il y a plus de 20 ans.
Les violences faites aux femmes et les représentations brutales du net des rapports humains militent pour cette loi.
Les professionnels de l’éducation qui n’ont jamais prôné ce type de méthodes et qui ont a faire face aux violences de plus en plus crues de la part des mineurs risquent pourtant de se faire déposséder de leur autorité .
À partir d’aujourd’hui, toute intervention pour séparer des enfants en train de se bagarrer tombera sous le coup de la loi ! Comment intervenir dans une bagarre ou lorsqu’un enfant de 80 kilos s’en prend physiquement à un éducateur ou un professeur ?
La seule réponse sera le dialogue et la discussion « Dis donc mon grand, la violence est l’ennemi du bien, cesse ces gestes d’un autre âge », mais là encore, la loi viendra sanctionner un traitement humiliant de la situation.
Le seul recours ? Faire intervenir les forces de l’ordre ou tendre la joue gauche en prenant des coups avec le sourire.
Faire autorité sur des enfants éduqués ne pose pas de problème, mais intervenir sur des mineurs relevant de la psychiatrie ou du désœuvrement social est plus nuancé…
Il ne faudra plus s’étonner de voir ces élèves porter cette loi en porte-drapeau pour faire régner l’ordre mafieux qui a pris le pas sur le droit dans les quartiers abandonnés…
Les éducateurs sont donc prévenus …Palabres et persuasions, tendez la joue gauche et pour le reste ...aide-toi le ciel t'aidera
igor deperraz