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Le « Figaro » non grata en plein radio Paris ,
En pleine crise des migrants, la Mairie de Paris a décidé d’évacuer des demandeurs d’Asile près de la Gare d’Austerlitz à Paris .Une mesure de bon sens qui aurait pu être prise en amont, en interdisant tout simplement la bidonvillisation de la Capitale et en proposant depuis des mois des hébergements d’urgence sous tentes aux alentours.
L’évacuation avait été préparée et tôt le matin, tout le Monde a quitté les lieux .Pendant cette opération de police, les journalistes du Figaro se sont vu retirer leur accréditation pour effectuer leur travail d’information ou de désinformation pour ses détracteurs.
Une mesure privative des libertés publiques qui en dit long sur la qualité des relations entre la Presse et le pouvoir, les pouvoirs .La France ne peut malgré sa grande amitié pour les pays africains aller chercher ses conseils en matière de droit de la Presse en Afrique …
Il n’y a toujours pas de loi pour garantir une totale liberté d’informer avec un secret des sources et un libre accès à la ressource.
Ce recul du droit d’informer ne touche pas que le politique, mais aussi le monde du spectacle, les manifestations culturelles qui vendent leurs propres articles, photos, vidéos. Nous allons de plus en plus vers du concentré de propagande et il ne restera bientôt plus beaucoup de rédactions libres.
Cette affaire du Figaro aurait mérité d’être accompagnée par l’ensemble des titres par un grand blanc sur l’évènement de l’évacuation de la Gare d’Austerlitz
Igor deperraz