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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Les chiffonniers des « Malus »

 

 

Si la publicité pour la mode est une formidable galerie d’Art ouverte sur le Monde, il est des limites qu’il appartiendrait de ne pas franchir.

Lorsqu’une célèbre marque de vêtement surfe sur la tendance Lolita en employant de jeunes mannequins pour taquiner le client voyeur, il y a un certain malaise et l’obligation de boycotter l’exploitation mercantile de la candeur.

La photographie n’est pas un Art innocent, elle porte les valeurs partagées par une communauté d’hommes et de femmes à un temps donné.

Dans la Grèce antique, les artistes n’ont pas hésité à montré de jeunes garçons nus mais aujourd’hui ou l’on parle à mots couverts de scandales provenant de Thaïlande ou du Maroc..

Peut on en toute impunité montrer des mineurs dans des catalogues de vêtement en mettant en avant leur séduction.

La dernière étape sera-t-elle de lancer une marque de sous vêtement pour jeunes adolescents et d’inonder le marché de catalogues aussi suggestifs.

Les châteaux de princesse sont livrés sans état d’âme à des marchands de chiffons.

Les chiffonnier des Malus n’ont comme objectif que la montée en puissance du chiffre d’affaire au mépris des conventions sociales très libre que nous partageons tous et toutes sans conservatisme .Dans ce domaine il n’est plus interdit d’interdire ….

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Sexe mensonge et radio télé

 

 

L’affaire sordide qui alimente la presse en mots crus et met en scène une personnalité politique française a permis aux médias de franchir une nouvelle barrière dans la diffusion de mots crus de la scène du crime. (Supposée ou imaginée).En écoutant la radio, en lisant la presse, on s’approche un peu plus chaque jour de la signalisation « interdit aux moins de 16 ans »

Ce n’est pas que les protagonistes de cette histoire soient moralement ou pénalement responsable d’immoralité, mais la mise sur la place publique des détails du scénario livré aux auditeurs sans mise en garde pose certaines questions sur le non respect de notre société pour les jeunes oreilles.

Sous prétexte d’information, des journalistes, sans mauvaises intentions, s’épanchent sur les détails anatomiques ou sexuels comme pour mieux s’affranchir des tabous de notre société occidentale.

Toutes les études sérieuses ont montré l’effet négatif de la défloration trop hâtive de l’enfance .Sous ces voix qui traversent le cadre familial, de nombreuses femmes et d’homme père et mère de jeunes enfants …

Peut on se cacher derrière un micro, une caméra, pour faire par le menu détail le compte rendu des passages et passades d’ordre sexuel .Non ! La radio et la télévision sont audibles par tous contrairement à la presse adulte qui peut être sélective et n’est pas lu par les mineurs.

Il faut toujours et encore dire non à ces voix qui tendent à banaliser le porno dans les médias grand public.                                            NON !

 

 

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain, histoires sans parole.

(Publié dans les Inrock)

 

 

 

Alain Leprest, a apporté à la chanson française des mots de liberté et d’exigence sans concession aucune avec l’industrie du disque.

 Plume de texte pour ses amis chanteurs, la voix à la Tom Waits chantait pour un public amoureux des mots et des phrases construites pour durer et faire penser .De cette génération qui n’avait pas renoncé aux idéaux de liberté et de fraternité, il y avait su diffuser   cette engagement au don .La parole en partage sans retour sur investissement.

Alain a toujours su tout donner à ceux qui voulaient bien faire l’effort d’écouter ses textes. De ces ronds de fumée qui quittent brusquement la pièce de nos souvenirs à Mont saint près de Rouen, il n’y a pas de meilleurs hommage que d’écouter ces quelques vers de Claude Decluze mis en musique par Jean Ferrat qu’il emporte aujourd’ Hui avec lui.

 « Tout ce qui tremble et palpite

 Tout ce qui lutte et se bat

 Tout ce que j ai cru trop vite

A jamais perdu pour moi

 Oui c’est beau la vie et Alain a toujours su mettre en lumière les richesses de notre langue pour nous arracher quelques belles larmes d’espoir.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Les roms prennent à la source….

 

 

 

En se faisant passer pour sourd et muet ou en faisant signer des pétitions pour usurper la qualité des œuvres humanitaires, les Roms n’ont pas trouvé une nouvelle forme d’escroquerie pour dépouiller le citoyen naïf de ses économies, ils ont simplement prélevé   à la source cette aide qui ne venait pas .Ils sont révélateur de ces nouvelles formes agressives de collecte de la générosité publique mise en place par une célèbre ONG bleue.

En faisant de l’aide humanitaire, un produit comme les autres, et en imposant à ses vendeurs des objectifs à atteindre en fin de journée, les jeunes collecteurs ont perdu la bienveillance des donneurs pour rejoindre la filouterie gentille des bonimenteurs de foire.

Traquer, harceler à chaque coin de rue par des soulageurs de conscience sans état d’âme Ne peut on voir quelque chose de Morale à ce que les bénéficiaires de cette aide viennent la demander directement.

Pourquoi en lieu et place de ses étudiants de bonne famille arpentant la rue pour un salaire, ne pas mettre directement des sans papiers, des familles en difficultés, des malades.

Ce ne sont pas les roms qui sont à montrer du doigt mais la dérive mercantile, non dans les objectifs mais dans la forme des collectes de dons qui ont été mis en place ces dernières années par les ONG pour alimenter leur trésorerie.

 

Igor deperraz  

Les roms prennent à la source….

 

 

 

En se faisant passer pour sourd et muet ou en faisant signer des pétitions pour usurper la qualité des œuvres humanitaires, les Roms n’ont pas trouvé une nouvelle forme d’escroquerie pour dépouiller le citoyen naïf de ses économies, ils ont simplement prélevé   à la source cette aide qui ne venait pas .Ils sont révélateur de ces nouvelles formes agressives de collecte de la générosité publique mise en place par une célèbre ONG bleue.

En faisant de l’aide humanitaire, un produit comme les autres, et en imposant à ses vendeurs des objectifs à atteindre en fin de journée, les jeunes collecteurs ont perdu la bienveillance des donneurs pour rejoindre la filouterie gentille des bonimenteurs de foire.

Traquer, harceler à chaque coin de rue par des soulageurs de conscience sans état d’âme Ne peut on voir quelque chose de Morale à ce que les bénéficiaires de cette aide viennent la demander directement.

Pourquoi en lieu et place de ses étudiants de bonne famille arpentant la rue pour un salaire, ne pas mettre directement des sans papiers, des familles en difficultés, des malades.

Ce ne sont pas les roms qui sont à montrer du doigt mais la dérive mercantile, non dans les objectifs mais dans la forme des collectes de dons qui ont été mis en place ces dernières années par les ONG pour alimenter leur trésorerie.

 

Igor deperraz  

Les roms prennent à la source….

 

 

 

En se faisant passer pour sourd et muet ou en faisant signer des pétitions pour usurper la qualité des œuvres humanitaires, les Roms n’ont pas trouvé une nouvelle forme d’escroquerie pour dépouiller le citoyen naïf de ses économies, ils ont simplement prélevé   à la source cette aide qui ne venait pas .Ils sont révélateur de ces nouvelles formes agressives de collecte de la générosité publique mise en place par une célèbre ONG bleue.

En faisant de l’aide humanitaire, un produit comme les autres, et en imposant à ses vendeurs des objectifs à atteindre en fin de journée, les jeunes collecteurs ont perdu la bienveillance des donneurs pour rejoindre la filouterie gentille des bonimenteurs de foire.

Traquer, harceler à chaque coin de rue par des soulageurs de conscience sans état d’âme Ne peut on voir quelque chose de Morale à ce que les bénéficiaires de cette aide viennent la demander directement.

Pourquoi en lieu et place de ses étudiants de bonne famille arpentant la rue pour un salaire, ne pas mettre directement des sans papiers, des familles en difficultés, des malades.

Ce ne sont pas les roms qui sont à montrer du doigt mais la dérive mercantile, non dans les objectifs mais dans la forme des collectes de dons qui ont été mis en place ces dernières années par les ONG pour alimenter leur trésorerie.

 

Igor deperraz  

Les roms prennent à la source….

 

 

Igor deperraz  

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Publié le par igor deperraz

Un mur peut en cacher un autre.

 

 

La chute du  mur de Berlin mit fin à la séparation idéologique entre le communisme d’inspiration Marxiste-léniniste et le capitalisme libéral  .Les deux concepts n’étaient pourtant, pas certain de convaincre les populations libérées du nazisme du bien fondé de leur conception économique respective.

Staline proposa même avant la construction du rideau de fer, la réunification de l’Allemagne et sa neutralité .Cette solution fut refusée par les alliés

.Il faudra donc attendre le 13 août 1961 pour que la frontière devienne complètement  étanche. Quinze ans pour choisir son camp ? Est -ce à dire pour autant que ceux qui sont restés ont choisi le socialisme ?

 Pour une grande partie des allemands, traumatisés par la guerre, découvrant les camps de concentration et la barbarie nazie, la honte, le poids de la dette morale les fait choisir  une Allemagne plus modeste, dans la lignée  de la République de Weimar .Pour d’autres, la famille, la maison et le terroir ont primé sur un  choix d’ordre politique.

L’Allemagne de l’Est est donc devenu après 1961, un pays  largement accepté par sa population.

L’espoir dans l’édification du socialisme a été petit à petit  contrarié par la pénurie matérielle institutionnalisée, faute de plan Marshall, mais aussi par  la pression des occupants soviétiques.

La Stasi et le contrôle généralisé de la population se sont petit à petit  substitués aux espoirs de reconstruction morale.

Une punition acceptée collectivement pour oublier  un autre mur de barbelés, érigé aux portes de Berlin ou de Weimar.

Le mur de Berlin a été probablement  pour le peuple allemand, un devoir inconscient de réparer l’indicible de Buchenwald. Une dette qui plongea la moitié du pays dans le gris RDA durant presque 30 ans…

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’illicite cannabis

 

Penser le cannabis comme une drogue et non comme un jeu peut amener à des divergences d’analyses sur la conduite à tenir pour la mise sur le marché légal d’un tel produit.

Le cannabis est avant tout un jeu que l’on pratique contre un adversaire imaginaire qui symbolise l’autorité.

Fumer, user, abuser de substances psychotropes est un signe d’appartenance au groupe des « hors la loi ».

Comme conduire ivre ou sans permis  en toute connaissance de cause et prendre plaisir à ne pas être pris.

C’est dans cette relation de défi et de plaisir que se trouve une partie de la réponse du- Pourquoi le cannabis est un produit leader dans les groupes sociaux qui recherchent les différenciations pour ne pas dire la distinction.

Traders ou hippies sur le tard, les consommateurs bravent un interdit  et par la même occasion se font plaisir en pensant cette opposition.

Cette drogue douce  est une soupape de sécurité utile pour la fluidité des relations sociales de  la société. Voir un remède anti-suicide.

Légaliser et vouloir récupérer des taxes part d’un bon sentiment mais risque à terme de détourner les joueurs vers d’autres jeux plus nocifs comme le crack ou autre drogues douces.

Peu de fumeurs souhaitent la légalisation et donc la banalisation de ce produit.

Il me semble souhaitable de maintenir le statu quo actuel, non parce que la solution législative est bonne mais parce qu’en ce domaine changer les règles amènera à une modification des comportements.

Sur le terrain, les forces de police et les magistrats font heureusement  preuve de discernement entre les petits joueurs et les criminels organisés.

 Il faut dans une société, laisser s’exprimer les revendications d’opposition .C’est le prix à payer ,300 millions par an pour que chacun respire et mesure la frontière entre le licite et l illicite

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Publié le par igor deperraz

Déchetterie d’images

 

 Les photographies prises lors des vacances occupent des espaces considérables sur les mémoires des appareils photographiques. Elles rejoignent les milliers d’autres  prises en rafale durant l’année .Que faire de ces fichiers accumulés dans les greniers de nos souvenirs ?

En l’espace de quelques années, des millions de photographies pour les plus mordus du déclenchement à tout va ont envahi  nos mémoires.

Certes les disques durs portables ont atteint des capacités de stockage à la hauteur de nos addictions à l’image mais peut-on consacrer son temps libre à regarder, trier et corriger ce trésor encombrant.

Cette démarche compulsive n’apporte en réalité que perte de temps et transforme progressivement  le photographe en femme de ménage virtuelle.

Il y a donc lieu d’espérer la création de déchetteries de l’image numérique comme celles qui fleurissent aux portes de nos villes.

Ces vastes dépotoirs de la réalité pixellisée permettraient la récupération de nos clichés par des brocanteurs de l’image. A l’instar de ces bouquinistes, vendeurs de  livres poussiéreux récupérer dans les greniers de nos grands-mères.

L’époque est au tout numérique et les 100 prochaines années auront-elles aussi des collectionneurs d’images  jpeg anciennes.

Pour sauvegarder cette mémoire collective, il est temps d’envisager une déchèterie nationale afin de  recueillir pour la postérité  notre frénésie d’image temporelle et volatile.

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Publié le par igor deperraz

La casquette du facteur

 

 

Il est des habits qui ne font ni le printemps ni le moine. En croisant sur son fier destrier un facteur, portant une casquette américaine retournée comme ce petit personnage de Plantu,  je me suis posé la question de savoir ce que la casquette « la poste » était devenue. Qu’est ce qu’un facteur sans képi, sans uniforme ? Non que l’uniforme soit preuve de sérieux ou de courtoisie mais il donne à son titulaire, femme ou homme un signe extérieur de reconnaissance social. Pour Jacques Tati et pour moi aussi, le facteur c’est  plus qu’ distributeur du courrier, c’est la voix de la commune, le porteur de nouvelles, le confident intimes des bonnes et mauvaises lettres.

A voir cette casquette de base-ball et ce jeune homme lançant les journaux dans les boites comme pour mieux s’en débarrassé, j’ai compris pourquoi, mon courrier n’était plus dans bonnes mains.

Mes lettres faisaient parfois le tour du quartier et au bon vouloir d’un voisin consciencieux revenaient dans ma boite après des jours d’errance.

Notre société et La Poste ne prennent plus au sérieux nos missives, elles sont bien souvent distribuées à la va-vite sans conscience ni précaution. Le facteur et son bel uniforme ont laissé place au fast food de la distribution.

Il faut donc se résoudre à voir arriver trois ou quatre  journaux ensemble ou recevoir un courrier de relance pour une facture qui a du prendre un autre chemin que le notre.

Redonnez la casquette, l’uniforme et le temps aux facteurs de faire leur tournée.

Perdons un peu d’argent en payant  nos timbres surtaxés pou retrouver le sourire et la petite bavette qui faisait rythmer le temps des boites à lettres.

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Redoublement hors la loi

 

Le redoublement est nocif pour la santé, voila ce que l’on devrait écrire sur les paquets de feuilles pour écolier vendus dans le commerce.

 Comme le souligne différentes  études internationales ; redoubler a un impact psychologique sur le mis au piquet. Loin d’améliorer sa scolarité, il le plonge dans l’exclusion scolaire.

Une fois ce constat établit il appartient d’éviter la situation ou de l’affronter.

L’échec momentané, lié à des difficultés familiales ou tout simplement à des difficultés de concentration ou de maturité ne pourra être rattrapé par une remise à niveau des compteurs.

Parce que il n’est pas certain que la situation exogène de l’élève s’améliore l’année suivante et parce que nul n’est dans la tête du décrocheur .Répéter  n’apportera que frustration et sentiment d’injustice.

En faisant revivre le même cursus, l’institution propose une session de rattrapage et le bilan obtenu par ce bis est presque toujours jugé constructif par ses promoteurs .Par le regard biaisé qui veut qu’une année de plus a donné des heures de travail et de la maturité en plus, le système s’auto reproduit.

Que deviendraient les redoublants s’ils passaient obligatoirement dans la classe supérieure ?

Probablement, ils continueraient leur petit arrangement avec l’institution ou parce que la nécessité fait loi se décideraient à rattraper le temps perdu.

Il n’est pas rare de voir des décrocheurs arriver en enseignement professionnel et rattraper en quelques mois des années de dernier de la classe pour obtenir l’accès à une école ou à une formation qui les passionne.

Le temps d’apprentissage ne se fait pas dans la linéarité, des vocations tardives ou des sursauts sont possibles à tout âge de la vie.

Rendre  obligatoire le passage dans la classe supérieure aurait le mérite de mettre en relation les exigences du service public d’éducation et les intérêts individuels soumis aux aléas de la vie.

Pour que l’égalité des chances soit assurée, une véritable formation pour adultes et jeunes adultes donnerait son coup de grâce à cette pratique abusive.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Ayatollah du temps libre

 

 Les vacances d’été apportent en kiosque  pour ceux qui les prennent et ceux qui  les regardent ses éditions vacances. Journaux Allégés ou tout simplement plus légers, on y traite plus volontiers de sujets plus enlevés.

La presse d’été n’est pas la presse de l’année. Les journalistes maisons ont laissé la clef de leur bureau aux jeunes stagiaires tout juste sortis des écoles.

Le monde de l’hémisphère Nord impose son temps à la planète .Les tremblements de terre, les scandales sont priés de respecter la trêve du 15 Juillet au 15 août. Les juges sont en vacances, les gouvernements profitent des belles piscines de la méditerranée. L’actualité se pose comme le papillon sur les fleurs de légèreté.

Le lecteur veut du rêve, de l’espoir, de la jeunesse. Le bruit des vagues se veut rassurant, le chômage se transforme en vendeur saisonnier portant le maillot de bain et recevant des sourires prononcés. La dette des pays européens a rapidement trouvé une solution pour atteindre sans encombre la fin Août .La sècheresse en Afrique et les milliers de morts attendront bien encore quelques jours.

Le monde se fige au temps imposé de l’hémisphère Nord  .Pendant ce temps, Sous l’Equateur la saison d’hiver laisse en ses bureaux ses journalistes, et ses gouvernants dans l’attente du retour généralisé des grands de la planète.

Et si les vacances n’étaient qu’un mythe, une mythologie, une croyance en un Dieu  Vacance, une nouvelle religion du temps libre.

Devra t on  légiférer pour  proscrire tout signe extérieur de prosélytisme et mettre sur une liste noire, les bikinis,short ,bronzage,tong,et journaux allégés  pour que soit enfin respecter ceux qui n’adhèrent pas à la religiosité du temps libre.

 

Igor deperraz

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