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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Insurrection imminente, Education rémanente dans les recoins du dictionnaire historique d’Alain Rey…

Alain Rey écrit dans son dictionnaire historique: Insurrection, du bas latin insurrectio est l’action de s’élever ». L’insurrection, c’est  se mettre debout et donc  quitter sa position coucher. Le confinement, assorti de ces mesures de privations de libertés suscite de nombreuses réactions en Europe. Elles restent aujourd’hui  marginales et la population dans son ensemble comprend qu’il faut quelques semaines pour reprendre en main  les dysfonctionnements chroniques du système hospitalier.

Sommes-nous un peuple irresponsable ayant refusé les gestes barrières ? Les précautions ? Nenni. Certes, il y a eu du relâchement dans les comportements et il est nécessaire de remettre la distanciation sociale au centre de nos préoccupations .faut –il pour autant nous assujettir à l’indicible : La ségrégation sociale. Doit –on contempler de sa barre d’immeuble les jardins du palais de l’Elysée ou d’une luxueuse villa ?

Doit-on revivre cette injuste condition carcérale pour tous ceux qui ne disposent pas d’un statut économique élevé. Doit-on nous soumettre à la dictature d’Amazon et voir disparaitre les librairies de quartier comme tout notre tissu de petites échoppes. Doit-on continuer à jouer à colin Maillard avec les masques ? Jusqu’en  novembre les masques n’étaient pas conseillés pour les enfants de l’école primaire, aujourd’hui oui ? Où est la lisibilité de tout cela ?

 Il est fondamental que les enfants aillent à l’école et qu’un maximum de gens aille travailler mais pourquoi ne pas prendre collectivement nos responsabilités et qu’on nous fasse confiance en nous donnant la possibilité de nous grandir et non de nous punir. A –t-on voté pour le comité scientifique ?

Que ceux qui ont fermé des lits, réduits les services publics soient confinés mais nous qui nous nous soumettons aux injonctions des druides du comité scientifique, en quoi avons-nous fauté pour être privés de liberté et de toute cohésion sociale. En quoi faire un tour à plus de  1 km de chez soi va ralentir l’épidémie ? Qui a trouvé ce nombre ? ?en quoi une heure par jour (Qui a trouvé nombre ?))de liberté est tolérable pour la majorité des enfants qui se voient livrés à Fornite et Fexflix sur leur temps libre.

L’O.M.S. invalide dans ses recommandations  les décisions de confinement. Fermer les librairies, empêcher les sorties et déplacements sont des mesures disproportionnées pour la population la moins aisée. Le port du masque ,le travail à l’école en groupe réduit , l’interdiction des rassemblements,  des bars, et restaurants obligés de servir en extérieur avec une distance suffisante, une organisation efficace de l’hôpital par la répartition des personnels selon les besoins et non selon les conditions géographiques auraient suffit

 La révolte d’une génération à qui l’on met le poids d’une dette sans fin sur leurs  épaules gronde en Europe.    

De cette insurrection imminente, nulle ne sait quelle lumière en surgira ?  Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

La liberté d'expression ne devrait jamais se fondre dans une minute de silence mais dans une minute intense de cris, de bruit, de tumulte , Criez !

 

A quoi bon être un héros ordinaire si l'on n'en a pas eu connaissance pré-mortem ?

Ce que je sais, c'est qu'un professeur d'histoire est mort sans avoir anticipé ou pensé sa mise en lumière.

Médailles, héros ordinaire ,Sorbonne , A-t-il côtoyé tous ces éloges avant ?

Ce que je sais, c'est qu'au sortir du collège, il était seul pour rentrer chez lui. Personne pour le raccompagner ! Seul avec ses tourments, ses doutes, ses peurs intimes.

Il était seul face à la mort. Seul et bien seul !

Ce n'était pas une opération commandée où l'on meurt pour la Patrie parce que l'on s'est engagé dans l'armée, Non ! C'était la fin d'une journée ordinaire ,

Ce que je sais, c'est qu'il était seul devant sa classe pour aborder un sujet qui aurait mérité une collégialité de professeurs.

Bien entendu, il fut accompagné dans ces démarches et accompagné par son administration, Pouvait- il faire front à visage découvert face à un sujet qui met le monde musulman en ébullition.

On peut toujours demander aux professeurs d'être en première ligne devant les doutes d’élèves pris dans des conflits de loyauté mais Qui a le courage ou l'audace, la témérité de brandir les caricatures à la face du monde ?

Un geste du président de la République ? Qu'il brandisse pour nous tous à la Sorbonne les caricatures de Mahomet ,Un simple geste eut suffit,

Non ! Ce sera peut être aux petits soldats de la république comme en 14 de faire la guerre des tranchées et de mourir en héros ordinaire,

Eut - il fallu faire un parallèle avec l’étranger de Camus plus qu'avec la lettre à son instituteur qui évoque, non la liberté d'expression mais l'intime relation émancipatrice du Maître d'école ?

Mais alors que l'on s’émeut de l'immédiateté imbécile des réseaux sociaux, on se précipite pour légiférer ,sans même prendre le temps du chemin d'école après une journée de classe ,

Samuel Paty pouvait recevoir aussi au delà bien entendu des médailles, des discours …

Des millions de roses ,de fleurs contres les lames ignobles .

Non pas forcement un départ au pas de la garde républicaine le soir, mais le chant des oiseaux ,la beauté des arbres en automne , la beauté du soleil levant, La lumière !

Camus écrivait dans le journal Combat le 1 septembre 1944(Résistance et politique)  « Un ordre dans lequel le visage de l'homme apparaît sous une lumière drue.La politique n'est plus dissociée des individus,Elle est l'adresse directe de l'homme à d'autres hommes , Elle est un accent ,

Si la résistance doit être autre chose qu'un moment de notre histoire ,c'est qu'elle aura réussi à placer des citoyens face à face «  Albert Camus ,

La liberté d'expression ne devrait jamais se fondre par une minute de silence mais par une minute de cris ,de bruit ,de tumultes ,Criez la liberté ,ne la taisez point !

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

Entendre et écouter sont deux concepts dissonants. Les enseignants  parlent, les élèves écoutent. (Version optimiste)Mais concrètement  les grands principes de la laïcité ne sont plus entendus  ou du moins partagés.

Les caricatures de Mahomet sont un blasphème et considérées comme telles dans de nombreux pays démocratiques. Certes la pénalisation ne concerne que les Etats autoritaires mais les principes sont posés !

Le choix de notre Nation est d'avoir introduit fortuitement ou intuitivement  la fraternité dans sa devise. En cela l'esprit de la révolution française s'est transmis dans une symbolique  portée par les initiés.

Liberté, égalité aurait du être la devise de la Nation, l'esprit des lumières en a ajouté, non sans mal, un  troisième concept universaliste.

Ce troisième point a donné les affrontements que l'on connait entre l'école privée catholique et l'école communale pendant des siècles.

Le fait est qu’aujourd’hui, la laïcité n'est pas vécue ou ressentie de la même façon lorsque l'on est un élève du public ou un élève de l'enseignement privé catholique ou de confession juive.

Les deux enseignent la liberté et ne font pas de prosélytisme (une militante ultra féministe qui enseignait récemment dans une faculté catholique a du partir pour les même raisons que ce qui délimite le ressenti sur la laïcité) mais l'on perçoit que l'esprit qui amène à payer une école connotée pour se distinguer du commun porte son lot de valeurs affirmées.

Les musulmans sont les seuls à ne pas disposer d'écoles privées (musulmanes et financées par l'Etat. C'est une injustice et un point de non entente des parents et  élèves pour qui la foi est première sur l’école.

Les élèves, parents qui ont bouleversé la vie d'un homme, de par leur aveuglement, n'auraient pas agi ainsi dans une école privée. C'est là, la faute originelle, de l'Etat: Accepter que l'école primaire a minima  puisse être au soin des religieux.

Il est donc normal que dans cette interprétation ressentie de la laïcité, les musulmans soient en position de refus presque légitime. L'école ne devrait plus être confessionnelle mais fraternelle. C'est cette réponse qui aurait pu être portée suite à l'indigne et à la barbarie.

Igor DEPERRAZ

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Publié le par igor deperraz
Pas de vagues pour Samuel Paty?

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Publié le par igor deperraz

Des Larmes de fond pour Samuel Paty
Jamais un professeur ne devrait être inquiété et mis en cause lorsqu'il transmet les valeurs de la République que tout un chacun est censé partager ? 
La responsabilité éthique de ce crime dépasse l'auteur des faits. Elle restera pour toujours toute entière dans  l'aveuglement de L'Etat Nation à formuler des programmes de bon sens sans en assumer en parallèle la tranquilité de ses agents.
Il n y a rien de choquant à montrer en exemple les caricatures de Mahomet à des élèves de collège puisque la Nation mandate les enseignants en son nom pour le faire.
La liberté pédagogique n'est que le miroir du postulat de départ : la promesse faite par la République aux élèves de s'exprimer par eux-mêmes.

Jamais un professeur ne devrait franchir la porte d'un commissariat pour avoir montré les caricatures de Mahomet.
Jamais un professeur ne devrait même en expliquer le pourquoi, ni le comment tant ces caricatures ont été défendues au plus au sommet de l'Etat comme étant du domaine publique.
Ces caricatures ne sont plus des caricatures de Mahomet, de bon ou mauvais goût. Elles sont devenues les symboles de la République. Au même titre que l'uniforme représente la loi, les caricatures représentent la liberté.
Ce qui est le plus consternant, c'est qu'une plainte ait pu être déposée pour ces faits. Peut on porter plainte en France contre la couleur du drapeau au prétexte qu'il n'a pas de fleurs de lys?
De ce flottement, de ces tergiversations, naissent des certitudes erronées qui ont créé l'indiscible. 
Il ne peut y avoir de médiation avec les principes fondamentaux de la République.
Des larmes pour une lame de fond qui protégera les professeurs de l'intranquillité d'un automne meurtrier.
 IGOR DEPERRAZ
 

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Publié le par igor deperraz
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