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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Compagnie aérienne low bouffe

 

Le coût du Kérosène alourdit considérablement les charges des compagnies aériennes et de fait, les met en situation d’alléger certaines charges d’exploitation. Pour les  passagers, soucieux de préserver les emplois sur notre territoire, choisissant la célèbre flotte aérienne française, cela se traduit par une mise au régime forcé. Le plateau repas avait déjà pris un sérieux lifting, il est dorénavant remplacé par du pain, fromage et  salade  sous cellophane .Un vrai repas allégé qui obligera bientôt les constructeurs airbus ou Boeing à rétrécir ses ceintures de sécurité. Que restera-t-il bientôt de notre sens civique lorsque pour un voyage sur le fleuron de l’aviation française  (il faut souvent débourser le double d’une compagnie low cost) on  finit étouffer avec le pain sec. Cette petite mesquinerie qui, pour alléger les charges allège le ventre de ses passagers finira par tellement plumer le pigeon voyageur  qu’il s’envolera vers d’autres compagnies étrangères n’offrant ,certes aucun service de restauration mais offrant une qualité prix dorénavant incomparable et allégeant seulement  le porte- monnaie ,

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

Que reste t il de l esprit de la revolution des oeillets ce 25 avril 2011 a Lisbonne ,Le cameraman attend l intervention du premier ministre pour le direct du journal de 20 heures sur la place du Rossio ,un café a la main .Il evoque avec un grand sourire et une joie communicative ,cette date historique qui mit fin a la dictature de Salazar ,Etrange jour du 25 Avril 1975 qui vit disparaitre comme en Tunisie un regime a bout de souffle et au bord de la faillite,Ce jour la ,point de cameras pour temoigner de la rue sortant massivement ,avec pour seul arme un oeillet a la boutonniere ,achete a la hate au marche aux fleurs de Lisbonne ,Sergio Valente etait la ce jour avec son Rollei moyen format pour temoigner de la liesse qui enflamma les rues pavees de la capitale ,Des cliches en noir et blanc gommant la richesse des azufelos et des tramway anglais du debut du siecle,L evenement fut percu a travers le prisme incolore de la realite , Aujourd hui Le Portugal traverse une grave crise financiere et la capitale ,toujours en chantier n en finit pas de se renover au rythme d une bureaucratie toujours aussi puissante,Le regard de Sergio Valente etait trop certainement precurseur de la revolution tunisienne ,Une revolution en noir et blanc ,Un gout d inacheve qui pourrait toucher aussi les evolutions du monde arabe,

igor deperraz lisboa 25 avril 2011

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Publié le par igor deperraz

La burka en fond d’écran

 

Il ne peut échapper aux passants des rues proches de Belleville à Paris que la Burka s’expose entre les corans, savons d’Alep et mosquées  en plastique pour la prière .L’homme qui tient boutique porte la barbe et la tenue blanche traditionnelle. Il explique volontiers que la burka évite la tentation. Sa femme est  restée au bled et ne viendra pas le rejoindre ,150 euros l’amende …La burka est composée de deux voiles et il na pas vu sa femme avant son mariage. Il  parle du bled ,avec émotion ,pour mieux convaincre, il sort un téléphone portable et montre sa femme .Voilée .Même en rêve ,on ne peut voir ce qu’il voit à ce moment précis ;UN visage sous un drap  ,drôle de photo de famille .La perspective d’une soirée diapo …Quelques boutiques plus loin ,les œuvres complètes de Milan Kundera nous rappelle l’insoutenable lourdeur de l’être

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Imagine s’invite un 25 Avril à Lisbonne ….

 

 

Jamais peut être une chanson ne symbolisa autant la libération pacifique de tout un peuple. Idéal soixante- huitard, la fleur au fusil, les œillets du marché aux fleurs de Lisboa s’accrochèrent à la boutonnière d’une armée usée et dans un pays ruiné par la dictature de salazar. Grandola vila moreva de Zeca Alfonso, censurée franchissait les ondes radiophoniques pour évincer pacifiquement le pouvoir fasciste .A zéro heure quinze précise, les oreilles portugaises se dressèrent pour écouter « Dentro de ti ,o ciddade o povo e quem mais ordena terra da fraternidade grandola vila morena »… Seul le peuple est souverain, ce professeur emprisonné à la prison politique de Caxias avait parcouru depuis ses études à Coimbra en 1949 le pays et ses colonies africaines .C’est dans la vitalité du Fado de Coimbra, et dans la fraîcheur des ruelles de la plus vieille université de Droit d’Europe que le chanteur populaire lançait bien malgré lui l’une des révolutions les plus pacifiques que l’Europe n’ait connu. Le  25 avril 1975, la Chanson avec un grand C prenait ses  notes  de noblesse. Supplantant pour l’occasion les discours fleuves ou les appels radiophoniques qui avaient marqués les esprits de la seconde guerre mondiale .La Musique du texte  prenait sa valeur de  cohésion nationale et de sursaut démocratique. Propager des idées par un  art mineur et populaire  ,souvent déconsidéré  par les grands intellectuels du Monde ouvrait  en cette année 1975 ,les portes à tous les mouvements d’expression et contestation politique .Cette même année John Lennon qui avait écrit en 1971 Imagine se retirait  de la vie publique pour élever son fils Sean .Comme pour conclure à l’avènement définitif et reconnu de la chanson comme mode d’expression à part entière .il restait pour l’éternité ces refrains qui nous poussent à penser et réfléchir le monde avec un peu plus d’imagination ,la fleur au fusil.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

La résolution fiscale.

 

 

Si le Beaujolais nouveau ne fait plus recette, la feuille d’impôt attise chaque année plus de commentaires .De plus en plus simplifiée, pré- remplie et  informatisée, une simple signature suffit, en général à s’affranchir de cette fastidieuse mais citoyenne obligation :La déclaration préremplie. Pour le contribuable moyen ,les difficultés commencent lorsqu’il cherche  à mettre en adéquation la déduction fiscale liée à l’amélioration thermique de son logement avec les normes changeantes y donnant droit .Payer le moins possible d’impôt est un sport national nous dit –on et la multiplication des cases à remplir rappelle la grille de la loterie nationale .Nous acceptons par la loi de payer notre contribution dans le cadre des ordonnances du mois de Janvier 1959,reprenant les grands principes édictés sous la restauration. L’un d’eux spécifie la règle de non affectation, article 18 de l’ordonnance du 12 Janvier 1959 .Il interdit l’utilisation d’une recette déterminée pour le financement d’une dépense déterminée. Cette universalité républicaine du budget comporte certaines exceptions mais dans son ensemble, le contribuable verse à l’aveugle une somme qui sera mis en partition par le parlement. Elle affiche une solidarité nationale face aux égoïsmes individuels. En contrepartie, elle exclut, de fait le contribuable qui souhaiterait donner plus à un secteur ministériel. Dans son principe la déclaration fiscale française exclut les citoyens qui pour des raisons qui leurs sont propres souhaiteraient payer davantage d’impôt. La déclaration des revenus ne comporte que des charges à déduire et aucune charge à remplir ! La redevance audiovisuelle faisant figure de pièce rapportée dans cet édifice comptable complexe .Si Monsieur Lambda souhaite verser au ministère de la justice une somme supplémentaire ou madame Lambda au ministère des armées 30 euros pour affirmer ses priorités citoyennes, elle ne le peut. Donner la possibilité, une fois les équilibres budgétaires établis, aux français de donner plus à certains services publics ne remettrait pas fondamentalement en cause la règle, moult fois écornée de non affectation .En donnant un petit plus le contribuable payeur, »happy tax payer « aurait le sentiment de contribuer à une forme de démocratie participative fiscale .L’ordonnance de 1959 ;aussi louable soit elle , dans son principe n’emporte pas l’adhésion des déclarants .Par le biais des placements défiscalisés,le principe de non affectation en est déjà  largement  affectée .L’ordonnance de 1959 ,amendée ,et rabotée par le conseil constitutionnel même est certainement  à réviser .C’est une résolution fiscale plus qu’une révolution que la France a besoin pour explorer une nouvelle citoyenneté.

 

Igor deperraz 

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Jurassik park ou skate park

 

 

 

Ils sont des milliers de jeunes  en France à frapper à la porte des Mairies pour réclamer un Skate parc. Dossier à l’appui, ils demandent  entre 45000 et 80 000 euros aux grands argentiers des  municipalités qui leur claquent trop souvent  la porte aux pieds. Leurs refus se justifient par les restrictions budgétaires et les contraintes sonores  liées à ce sport de glisse urbaine. Pourtant  les raisons cachées  relèvent plus souvent de la confusion entre Jurassik Park et skate Parc. La somme est dérisoire, comparée au mètre d’enrobée des trottoirs communaux. Et si  le jeune continue a faire peur, c’est équipé d’une planche sous les pieds .La France n’aimerait t- elle pas ses enfants  ou préférait elle sa jeunesse en petite tenue pratiquant le Beach volley sur le sable aménagé des  city- plages de l’été. Payé sa tournée pour le grand banquet annuel des anciens deviendrait- il l’unique préoccupation des édiles de nos cités .Peut -on continuer à ignorer les 15-25 ans  au prétexte qu’il sont nées dans un pays vieillissant .Supprimer quelques places de parking pour occuper 50 mètres carrés en plein cœur de la cité redonnerait un peu de tonus à nos petites places qui sentent encore bon le pain du boulanger. Intégrer les sports de glisse en ville pour mieux valoriser nos enfants est une priorité qui ne peut se satisfaire d’une politique de la ville confisquée par quelques projets de banquets et de trottoirs rénovés .Etre vu, Etre reconnu, dans une  ville mélangée, aux regards tournées vers l’espoir et l’avenir .nos enfants………..

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 mots pour 100 chroniques.

 

 

 

Centième billet d’humeur, papier tranché sur fond d’actualité. Un regard bref sur tout et surtout des idées mâchées sur un bout de papier .Penser le court et  le bref, condenser l’idée en quelques phrases sans se répéter, sans ennuyer .Quelquefois à coté ou dépassé .C’est le risque de l’actualité. Quelque chose à dire tous les jours, en dehors du papier glacé, et figé par la dernière glaciation en date du 22 Mars 1968.Bof ou Bœuf  génération, à vous de choisir, s’il faut séduire ou mentir je préfère m’abstenir .Passant des années 60,  cherche petite place dans colonne en papier .Sans mot !

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Vertitude attitude

 

 

 

 Avec cet éternel réflexe, pour nous les gens du Nord de la France de descendre dans le Sud, nous en oublierons presque que la Venise du Nord, la vraie, se pavane à quelques centaines de kilomètres de Paris. La capitale de l’ancien comté de Flandre, Gand ! Qui donna naissance à Charles Quint est en pleine reconstruction. Une révolution verte et écologique qui a pris la mesure de l’Europe de demain… des pistes cyclables avec des garages à vélo dans les gares, des transports collectifs et plus anecdotique mais très symbolique, la propagation du végétarisme raisonnée par la municipalité .Une ville très tendance mais surtout un art de vivre alliant  des canaux et des hommes. Un chômage quasi- inexistant .Une réussite architecturale pour une ville de plus de deux cent mille habitants .Cette ville que François Mitterrand aimait pour son caractère discret et authentique .Mélange de brique rouge, de métal, de matériaux composites, se pare pour le 21 siècle .Avec ténacité et rigueur, comme Breda en hollande ou d’autres villes des pays du Nord elle vise la vertitude attitude. On mesure, en la traversant, le retard de nos grandes villes françaises sur les grands  enjeux des prochaines décennies. Pas de projets  tapageurs ou pharaoniques, le réaménagement urbain conçu pour un monde ou l’énergie est cher et l’espace partagé et raisonné .Dans ce monde théorique, les plans et les architectes verts ont pris le pouvoir et son abus .Pour les amoureux de la gaufre de Liège qui tenait jadis boutique près de la place, il faut se résigner à ne plus voir comme à Bruxelles la fabrication de l’épaisse pâte et sa cuisson sous nos yeux .Le réchauffé est économiquement plus rentable. Pour ces petits cafés le long du canal qui dissimulaient pour les connaisseurs un petit jardin de curé à l’arrière de la boutique, s’en est fini, place nette, propre et muette. Les khmers verts ont  eu raison du clair- obscur des vielles ruelles. La ville de demain sera propre, écologique, végétarienne, sans fantaisie, ni floriture  et peut être sans « fritur ».Une catastrophe culturelle pour le pays de la frite,  de la bonne qui croustille et s’achète dans ces boutiques qui ne dégagent aucune odeur. Plus Gand devient propre, plus on a envie de ne plus en mettre …

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

L’art ou du cochon.

 

 

Une œuvre d’Art ou supposée l’être peut-elle  susciter le courroux de l’épiscopat français et heurter les croyants ? Ce débat récurrent qui refait surface à chaque provocation artistique ou plus simplement à chaque démonstration ou manifestation culturelle n’a aucun sens .Les croyances, dans leur corpus morale respectif prônent  un message de paix et de tolérance .Dans le catholicisme,la posture quasi révolutionnaire de Jésus de Nazareth  ,vis-à-vis de la religion juive,sa volonté de transgresser les conventions en déjeunant avec l’occupant romain  en font un des pionnier de la transgression pour la liberté d’expression. Quelque soit la lourdeur de l’œuvre, sa grandeur ou sa petitesse, elle n’existe que dans le regard de ceux qui la perçoive comme telle .L’ignorer ou la comprendre est l’objectif premier de son créateur. En apportant des réponses nuancées sur le choc supposé qu’une œuvre de l’esprit peut avoir sur les adeptes d’une religion ,les tenants de tel propos continuent  d’entretenir l’idée qu’il puisse y avoir une censure ,une ligne à ne pas dépasser pour exposer une création artistique .La peinture ,la photographie,les sculptures conceptuelles ne sont pas des armes mais des mots d’échange ,des pensées en mouvement qui ne peuvent être réprimer .Critiquer ,voir mépriser ou ignorer ,tel devrait être le chemin de Damas de tout pourfendeur d’une Morale à deux visages.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Trace de sillon

 

 

Le disque de chlorure de polyvinyle traverse le temps depuis qu’il a fait  ses premiers pas en 1946 au USA .Toujours présent dans les bacs des disquaires et retournant régulièrement sur les vieilles platines des passionnés, la pointe de diamant de 25 microns laisse échapper un son unique aux modulations inégalées. Un mélange de grésillements et de dynamique. Traceur incontournable de la mémoire et du temps, il imprime l’histoire particulière  du sillon .On assiste aujourd’hui au  grand retour de la  galette, après des années de règne du cd qui finissait  généralement  sa vie comme  épouvantail  à moineaux dans un arbre du Languedoc. L’aventure du rouleau aplati est celle aussi de la pochette, œuvre d’art incontournable  de la culture populaire ,précurseur des Tags et autres peintures urbaines .Le disque s’affiche ,se décline sous toutes ses formes .Montage et concept album ,le disque de téléphone découvrant la pudeur du groupe en tirant le disque de sa pochette ,poésie et bd dans les disques de Maxime Leforestier des années 70,poster des disques des beattles .Pour les Maniaques du diamant et les artificiers du bras de lecture,écouter de la musique est ,tout à la fois un plaisir des oreilles ,des yeux et de la manipulation. Accrocs du mange-disque, chassant la poussière dans tous les creux, le disque est un plaisir a consommé avec tous ses sens. Les libérateurs numériques qui lancèrent le compact disc en 1983 en sont pour leurs frais, la musique compressée, embaumée dans des suites infinies de chiffres binaires a migré vers le support intemporel et virtuel du mp3. Nos enfants resteront orphelins de cette culture commune de la pochette et du son. Le support musique s’affichant dorénavant  en streaming sur des écrans dont la capture est matériellement  impossible .Sans mémoire ni trace de passage dans le monde de l’enfance et de l’adolescence, les souvenirs  se liront ils en steaming sur des espaces virtuels agrémentés de publicités tapageuses. En abandonnant aux chiffres la sensibilité du signal analogique, les compagnies de disque ont scié le bras du tourne disque sur lequel elles étaient assises confortablement. Il se peut qu’en mettant la charrue avant les bœufs ; le sillon s’en fut allé pour mieux renaître de ses cendres.

 

 

Igor deperraz

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