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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

La pomme et le verre d’eau

 

 

 

L’écologie à la Française reflète assez bien le déficit de représentativité du monde rural au plus haut niveau de l’Etat .En abordant le thème du nucléaire civil et en faisant un thème de campagne à Droite comme à gauche les politiques ont oublié les fondements même du bien être ensemble dans notre écosystème. Les thèmes ne manquaient pourtant pas .La pollution des rivières par les PCB ou par les nitrates, les haies et la préservation du paysage à la française, l’aide et le développement d’une agriculture durable.

En orientant les débats sur l’industrie thermonucléaire, les écologistes ont oublié la campagne pour chausser les lunettes bon chic bon genre de la ville. Réfléchir et programmer un avenir pour les centrales lorsque le mandat électoral n’est que de cinq ans est une imposture intellectuelle. Ces débats mettent en lumière le hold up des idées de nature par des citadins éloignés des préoccupations du monde rural

On est loin de la personnalité de Renée Dumont, agronome qui se présenta à l’élection de 1974 devant les français sans cravate avec un simple pull en laine .L’époque était aux grandes idées tiers mondistes mais la pomme et le verre d’eau dont cet homme avait fait son thème de campagne reflétait bien les préoccupations d’ici et maintenant des électeurs. Loin d’éluder la dangerosité des centrales nucléaires, il y a un vide, un fossé qui s’est creusé entre l’écologie des villes et l’écologie des campagnes. Un René Dumont manquera certainement dans cette campagne électorale .Un verre d’eau et une pomme aurait certainement suffit à convaincre les français de la nécessité de préserver notre patrimoine commun et donc de faire baisser drastiquement notre consommation d’électricité.

 

 

Igor deperraz

La pomme et le verre d’eau

 

 

 

L’écologie à la Française reflète assez bien le déficit de représentativité du monde rural au plus haut niveau de l’Etat .En abordant le thème du nucléaire civil et en faisant un thème de campagne à Droite comme à gauche les politiques ont oublié les fondements même du bien être ensemble dans notre écosystème. Les thèmes ne manquaient pourtant pas .La pollution des rivières par les PCB ou par les nitrates, les haies et la préservation du paysage à la française, l’aide et le développement d’une agriculture durable.

En orientant les débats sur l’industrie thermonucléaire, les écologistes ont oublié la campagne pour chausser les lunettes bon chic bon genre de la ville. Réfléchir et programmer un avenir pour les centrales lorsque le mandat électoral n’est que de cinq ans est une imposture intellectuelle. Ces débats mettent en lumière le hold up des idées de nature par des citadins éloignés des préoccupations du monde rural

On est loin de la personnalité de Renée Dumont, agronome qui se présenta à l’élection de 1974 devant les français sans cravate avec un simple pull en laine .L’époque était aux grandes idées tiers mondistes mais la pomme et le verre d’eau dont cet homme avait fait son thème de campagne reflétait bien les préoccupations d’ici et maintenant des électeurs. Loin d’éluder la dangerosité des centrales nucléaires, il y a un vide, un fossé qui s’est creusé entre l’écologie des villes et l’écologie des campagnes. Un René Dumont manquera certainement dans cette campagne électorale .Un verre d’eau et une pomme aurait certainement suffit à convaincre les français de la nécessité de préserver notre patrimoine commun et donc de faire baisser drastiquement notre consommation d’électricité.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Un père noël peut en cacher un autre

 

 

Le père Noël est prié par les autorités européennes de réduire son emprunte carbone .Depuis les temps immémoriaux, le vieux chef d’entreprise parcourt le Monde avec son troupeau de Rennes emportant dans son attelage les milliers de cadeaux qui émerveillent petits et grands.

La très sérieuse commission européenne a demandé à notre vaillant transporteur de remplacer ses rennes dégageant trop de gaz carbonique par un traîneau électrique. Mais non contente de s’attaquer à ce symbole de notre enfance, elle demande au vieux bonhomme de faire du covoiturage lors de ces déplacements .L’homme vient de déposer un recours en annulation devant la cour européenne .Ces déboires avec la commission viendrait du fait que depuis quelques années il se fournirait presque exclusivement sur le marché chinois pour alléger les coûts des cadeaux. Plus grave, certain le soupçonne de profiter de ses entrées dans les foyers pour vendre sous son épais manteau du fois gras d’importation et de la volaille congelée. Le père Noël trahirait il les agriculteurs européens en vendant des produits de fête d’importation n’ayant ni le goût ni la saveur des produits traditionnels ?Un comité de lutins en colère vient même de demander que l’on remplace le père Noël finlandais  par un savoyard ,plus habitué aux cheminées et surtout plus respectueux de la qualité des jouets et  des mets

 

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Droit de vote du sol

Le droit de vote des étrangers n’est pas une idée nouvelle .Il refait surface à chaque élection sans que cette idée n’aboutisse. Prudent, les « politiques » n’envisagent la participation électorale des étrangers qu’aux seules élections municipales. Une restriction qui nuit à l’esprit même de cette grande idée républicaine .Un étranger présent légalement sur le territoire français depuis un temps à définir devrait pouvoir s’exprimer à tous les scrutins .Les abstentionnistes peuvent toujours se ressaisir et user de leur droit de vote pour rééquilibrer cet élargissement du corps électoral. L’universalité du droit du sol appliqué à la politique donnerait selon la formule consacrée des droits et des devoirs à tous les acteurs du territoire. Dans une Europe globalisée, l’idée d’un vote globalisé devrait s’imposer comme une forme moderne de participation démocratique. Plus on sera de fous à voter plus l’idéal démocratique se perpétuera. Le droit de vote pour tous renouvellerait le concept républicain sans coùter un sou au budget de l’Etat !

 

Igor deperraz  

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Publié le par igor deperraz

Serial kidder

 

 

 

Le meurtre d’Agnès est la rencontre fortuite et dramatique avec un tueur en série au début de sa carrière. Diligenter toutes les expertises psychiatriques ne changera rien au caractère prédateur de ce type de personnalité.

 Les causes du passage à l’acte sont à rechercher dans la construction perverse de la personnalité aidée par une intelligence hors du commun. Il est impossible de démasquer un tueur en série sans qu’il ne commette une faute ou laisse une trace ADN de son passage. Durant l’instruction à venir et dans les années qui vont suivre, le présumé coupable va continuer son travail de séduction et de domination. L’activité perverse est dans ces cas très rares poussées à son paroxysme et fascine l’entourage. Aucun soin ne pourra effacer une construction mentale comportant dans son disque dur une faille irréparable.

Surveiller ou punir ? La punition n’affecte pas ces sujets, ils sont dans un autre champ de la perception. Seule une mise en surveillance à vie pourra mettre définitivement ce jeune homme à l’abri de lui-même et protéger la société d’une récidive.

C’est peut être l’échec du thérapeute mais c’est le seul remède à l’ignorance devant cet inconnu de la psyché presque humaine.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’abeille des villes et l’abeille des champs

 

 

Jean de La fontaine aurait pu écrire cette belle fable, les abeilles des villes et les abeilles des champs .La tendance actuelle est d’amener des ruches en milieu urbain pour que ces travailleuses au noir fabrique leurs 40 ou 50 kilos de miel. Un avenir nouveau pour ce vieux métier d’apiculteur qui démontre s’il en faut que la campagne peut amener ses valeurs et ses traditions en milieu urbain. Cette aventure en pleine expansion ouvrira certainement les yeux des collectivités locales sur les échanges possibles de compétence entre les deux rivales. Pendant que les néo-ruraux découvrent nos campagnes, les citadins s’initient à la vie campagnarde. Quand les tracteurs occuperont les espaces verts des centres villes ou les bords d’autoroute pour y exploiter de la pomme de terre ou du choux, un grand pas aura été fait pour valoriser la ressource verte .Une façon de récupérer les surfaces cultivables colonisées. De là à réintroduire le chant du coq, pour que l’habitude d’ouvrir tôt les magasins reviennent …

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Primates en primaire

 

 

 Lorsque les socialistes pensent réforme et programme, ils se tournent naturellement vers l’école primaire pour continuer l’œuvre de construction et déconstruction menée depuis vingt ans par les gouvernements successifs.

Par une curieuse dialectique, Ils proposent de payer plus pour travailler plus. Du déjà vu lexical qui cache en réalité la pauvreté de l’analyse du Parti socialiste sur ce sujet. En vingt ans les instituteurs ont perdu les secrétariats de Mairie, les logements de fonction, les Ecoles Normales .Ils ont subi la modification des programmes au rythme des ambitions ministérielles .L’enseignement de l’informatique de l’anglais ou de l’allemand sont venus s’ajouter aux multiples disciplines enseignées. Les évaluations et les documents les plus invraisemblables ont rempli des tonnes d’étagères d’armoire.

Les études surveillées sur le temps scolaires ont été introduites et supprimées. La semaine est passée à quatre jours pour les élèves et on envisage aujourd’hui de revenir en arrière.

L’enfance aurait-elle subi en 20 ans un tel chamboulement intellectuel qu’il soit nécessaire de mettre en chantier permanent les hussards de la République.

En reportant l’age de départ à la retraite de 55 ans l’Etat a nié d’un trait de plume la pénibilité d’un métier que tout parent s’accorde déjà à considérer comme fatiguant.

Ne serait-il pas temps d’envisager de retourner définitivement au bon sens et à la raison.

Redonnons aux instituteurs leurs noms, leurs écoles normales, leurs modestes salaires et leurs logements de fonction .Ils n’ont point besoin d’argent mais de temps et de sérénité pour normer des enfants pris trop souvent dans les aléas des changements familiaux .La gauche prendrait-elle les enseignants du primaire pour des primates en continuant de promettre des cacahouètes en guise de projet de société.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

ineurs en errance

 

 

Un mineur ayant commit un acte délictueux ou ayant subi des violences peut être changé d’établissement scolaire sans que l’équipe éducative soit au courant du dossier. Le juge des enfants exclut les fonctionnaires de l’Education Nationale du « secret ».

La mesure judiciaire est entourée d’un voile protecteur pour permettre au jeune enfant ou adolescent de repartir vierge de tout passif. La protection de l’enfance est à ce prix, l’oubli et le pardon.

Dans les affaires qui touchent aux agressions sexuelles subies ou données, le mutisme de l’institution judiciaire peut être la source d’une mauvaise appréciation du risque. On pense notamment aux activités sportives mais aussi aux espaces sensibles d’un établissement comme les toilettes ou les zones de surveillance réduites.

Les élèves et les professeurs ont sans le savoir en leur sein « le louveteau dans la bergerie ». Leur candeur ou leur manque de vigilance peut leur causer quelques désagréments ou désenchantements. Le mineur placé va généralement extérioriser son trouble mais il peut aussi l’intérioriser et passer à l’acte sans qu’aucun signe précurseur n’éveille l’attention des éducateurs.

En fait, ce mode de secret et de déplacement permet une psychothérapie réparatrice à bon marché. La communauté éducative absorbant le « trauma » de l’enfant sans mettre en place un véritable travail thérapeutique de qualité .C’est le « ça passe ou ça casse »qui statistiquement est en faveur du « ça passe ».

Dans ces affaires qui mettent en exergue les fondements même de la personnalité, seul le travail reconnu de la psychanalyse permettant une libération de la parole donne à long terme des résultats probants. Pour la protection de la jeunesse, il y a donc une obligation de protéger le mineur et la société du mal vivre de l’enfant déviant en le plaçant systématiquement dans une unité de soin .La réparation et le pardon sont à ce prix pour éviter qu’une guérison partielle ne cause des dommages irréparables.

 

Igor deperraz 

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Sainte Marie de la mer, capitale du Voyage

 

 

L’Europe condamne la France pour sa propension à maltraiter les Roms mais oublie au passage d’attribuer un Etat, une terre à ce peuple égaré dans une Europe sans frontière.

Dans son errance millénaire le peuple Juif s’est octroyé une terre .L’endroit n’était sûrement pas bien choisi mais le territoire existe et surexiste  .Chaque Juif peut s’il le souhaite trouver un repos ,un rêve en Israël. Pour les roms, aucune terre, aucun Etat n’est disposé à accueillir et respecter la langue et la particularité civile de cette communauté. Penser que les Roms peuvent continuer leur existence d’errance dans l’Europe du 21 siècle est une utopie .Dans leur grande majorité les gens du voyage ne voyagent pas plus qu’un travailleur saisonnier polonais ou un retraité disposant d’une résidence secondaire. En attribuant un bout d’errance à la sortie des villes ou village, on repousse le problème à des lendemains qui chantent.

Attribuer un territoire ou une ville administrative et lui conférer le statut d’Etat souverain membre de la CEE donnerait une identité réelle ou imaginaire aux Roms .La Roumanie et la Hongrie sont bien décidés à se débarrasser de leurs hôtes encombrants par tous les moyens hypocrites imaginables .L’exode ira donc en s’amplifiant.

Pourquoi ne pas attribué Sainte marie de la mer comme capitale de ce micro état .La France accueille bien Monaco ou Andorre pour satisfaire les caprices du peuple de l’Argent .Ce geste honorerait la patrie des droits de l’homme..

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Ils coulent inexorablement

 

 

 

 

 

 

 

 Les syndicats ne sont plus en ces temps de crise économique et sociale au rendez vous de l’Histoire. La dépression actuelle exprime plus que jamais les antagonismes d’intérêts et rappelle la très controversée lutte des classes .Celle qui a divisé le monde syndical.

Exit l’influence Marxiste sur la philosophie politique pour une approche plus pragmatique de la résistance des gens qui travaillent, le terme même de travailleur portant aujourd’hui un sens trop typé.

De digression langagière en digression d’action, on finit par ce demander si l’existence même d’une organisation syndicale correspond aujourd’hui à la nécessité du moment.

Dans leur forme organisationnelle comme dans leurs messages les centrales ne correspondent plus aux exigences démocratiques et citoyennes. Le faible taux de participation aux élections et dans son ensemble la perte d’influence dans le monde du travail de ses représentants devraient alerter ses dirigeants .Il n’en est rien, le bateau coule inexorablement vers le fond en se prenant pour un insubmersible.

Face à la Mondialisation mais surtout face à la réalité juridique Européenne, les mouvements de contestation ne peuvent plus se limiter à des frontières imaginaires .Les délocalisation de l’industrie automobile comme les pratiques de dumping sociale dans l’UE militent pour un syndicalisme Européen de substitution .Les centrales syndicales françaises doivent fusionner avec les grands syndicats allemand pour former l’embryon d’un consortium européen.

En s’européanisant et en se réformant dans ses pratiques démocratiques le mouvement syndical reprendra le flambeau des indignés égarés pour équilibrer une économie de marché accaparée par une minorité de privilégié.

 

 

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Messe pour les libraires

 

 

 

 

 

 

 

 

Les librairies ferment et fermeront les unes après les autres .Le livre ne se lit plus et s’il continue à se vendre ce n’est plus pour ce qu’il contient mais pour le souvenir qu’il représente.

Comme tous les produits de consommation, les textes ont une durée de préemption très courte Les auteurs l’ont bien compris en mettant sur le marché des écrits littéraires vites écrits et vites publiés.

Le dernier grand succès de librairie n’est pas une œuvre, une thèse ou une belle histoire, c’est une simple phrase « indignez vous . »

Sur les millions de lecteurs de ce best seller, il est à craindre que seul un petit mille n’ait lu l’ouvrage de son début à sa fin. L’ouvrage tombé dans le caddie avec la boite de pâté du petit déjeuner trône certainement aujourd’hui dans le salon pour sa premier de couverture.

La modicité de son prix et la promesse d’une lecture rapide en a fait le premier hamburger papier. .Bienvenue au fast lire.

La personne et le témoignage de Stéphane Hessel sont d’une grande humanité et son succès en tant qu’homme de conviction est justifié .Son succès de librairie est pour le moins inquiétant. Un tract diffusé à des millions d’exemplaires aurait suffit .

Si les lecteurs ne désertent pas les libraires, ils rechignent à acheter des livres dont le prix avoisine la vingtaine d’euros et dont les promesse littéraires ne sont plus au rendez vous.

Le travail de sélection des éditeurs n’existant plus, la quête du plaisir de lire est un puit sans fin.

 Chaque semaine voit son lot d’ouvrages arriver en même temps que repartent ceux de la semaine précédente .Une course folle, qui au final pèse sur les coûts de fabrication de l’ensemble de la chaîne éditoriale.

Le produit livre s’étant standardisé et rangé au rayon consommation, les grandes entreprises de ventes en ligne sont devenus les mieux placées pour vendre et acheminée ceux pour quoi elles sont les meilleures et les plus rapides .Vite écrit, vite lu, vite expédié, vite jeté !

 Tel sera la nouvelle aventure éditoriale des prochaines années .Les banques auront vite fait de transformer les dernières boutiques du livre en boutique du crédit dans des centres villes occupées par le papier monnaie.

 

 

Igor deperraz

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