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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

La casquette du facteur

 

 

Il est des habits qui ne font ni le printemps ni le moine. En croisant sur son fier destrier un facteur, portant une casquette américaine retournée comme ce petit personnage de Plantu,  je me suis posé la question de savoir ce que la casquette « la poste » était devenue. Qu’est ce qu’un facteur sans képi, sans uniforme ? Non que l’uniforme soit preuve de sérieux ou de courtoisie mais il donne à son titulaire, femme ou homme un signe extérieur de reconnaissance social. Pour Jacques Tati et pour moi aussi, le facteur c’est  plus qu’ distributeur du courrier, c’est la voix de la commune, le porteur de nouvelles, le confident intimes des bonnes et mauvaises lettres.

A voir cette casquette de base-ball et ce jeune homme lançant les journaux dans les boites comme pour mieux s’en débarrassé, j’ai compris pourquoi, mon courrier n’était plus dans bonnes mains.

Mes lettres faisaient parfois le tour du quartier et au bon vouloir d’un voisin consciencieux revenaient dans ma boite après des jours d’errance.

Notre société et La Poste ne prennent plus au sérieux nos missives, elles sont bien souvent distribuées à la va-vite sans conscience ni précaution. Le facteur et son bel uniforme ont laissé place au fast food de la distribution.

Il faut donc se résoudre à voir arriver trois ou quatre  journaux ensemble ou recevoir un courrier de relance pour une facture qui a du prendre un autre chemin que le notre.

Redonnez la casquette, l’uniforme et le temps aux facteurs de faire leur tournée.

Perdons un peu d’argent en payant  nos timbres surtaxés pou retrouver le sourire et la petite bavette qui faisait rythmer le temps des boites à lettres.

Igor deperraz

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