Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Les vacances de Monsieur Bulot (scène 1)

 

 

 

Partir en vacances, c’est avant tout quitter le petit quotidien de nos habitudes.

 Faire ses valises sans emporter la dette Grec.

Empaqueter soigneusement ses affaires sans penser à tous ces millions d’enfants qui les ont confectionnés à l’insu des entreprises du textile.

Payer ses factures avant l’échéancier qui ne manquera pas de se rappeler à nous au retour par l’indélicatesse du propos. « Dernier avis avant coupure ».

Consulter son compte pour mieux dépenser ou se rappeler à la douce réalité …L’argent ne pousse pas, même après les chutes de pluies récentes qui ont arrosé avec parcimonie les champs endormis.

Consulter la météo à 12 jours en espérant que les nuages gris soient pris de remords.

Faire la liste des bonnes intentions, et se promettre de lire tous les livres qui s’accumulent sur le guéridon.

Oublier le conflit libyen et l’Afghanistan pour se pencher sur les querelles de nos clocher.

Enfin n’ouvrir que les pages sociétés du journal sans penser à la radioactivité.

C’est le départ en vacances de tous les Monsieur Bulot, sans cravate ni richelieu.

Pour des campings aux noms fleuris, mimosa, tilleul…proche de la plage…

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Martine l’ennui,

 

 

 

Martine Aubry est une femme politique d’une grande qualité avec de nobles objectifs .Elle a peut prétendre à devenir la première Présidente de la République. Les 35 heures sont une réussite et la gestion de la ville de Lille est exemplaire. Mais  voila,,, ce concert de louanges est  prit entre deux feux. Le réchauffé et le déjà- vu m’ennui. Il n’est pas un élu assis son ses positions confortables qui ne se rallie pas à l’extraordinaire candidature de cette femme d’appareil.

La peur de ne pas se voir attribuer l’investiture du Parti et les ressources financières qui vont avec en motive plus d’un.

La Maire de Lille, vingt ans plus tôt, symbolisait, cette France du progrès, aujourd’hui, elle représente la France de l’ennui.

Une France qui veut la paix des ménages et la paix sociale à coup de pompe à endormir.

Quid du non cumul  des mandats, de la réforme en profondeur de la fiscalité, de la nationalisation des compagnies des eaux. ???etc ???

Un socialisme de bonne mère de famille. Avoir vingt ans dans les Aurès ou avoir vingt ans sous Martine Aubry ? Quel ennuie en perspective, du socialisme d’appareil pour personnel politique appareillé de béatitudes.

 

Igor Deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

La dernière piste de l’argentique

 

 

Le dernier film de Kelly Reichardt, la dernière piste est tourné en quatre tiers, le format de l’ancien 16 mm ou plus simplement, le format télévision .Au moment ou les salles obscures essayent de convaincre de la nécessité de projeter un film en trois dimensions, le pari artistique du scénariste est audacieux et pour finir réussi .Réduire ,le champs de vision et contraindre l’image à se plier au format voulu est un exercice d’une grande rigueur .La démagogie du panoramique s’arrête au désert de l’Oregon. La marche fatale vers un monde meilleur est conscrite à l’étroitesse du point de vue de ces pionniers, incapables de comprendre et d’appréhender avec justesse ce nouveau monde qui s’offre à eux.

C’est dans ce cadre que se joue la quadrature du cercle. Affronter le temps et la fin avec l’incertitude du lendemain.

De ces regards ou de ces robes qui saturent la pellicule Kodak transpire un vague soupçon de testament d’une technique qui devra céder sa place au tout numérique.

En posant ses caméras au rythme des bœufs, Kelly Reichardt compose une fresque bien singulière du cinéma d’avant numérique.

Cette métaphore de la fin annoncée est un bijou de cinéma qu’il faut préserver dans son écrin argentique.

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

Voyage en crasse affaire

 

On ne voyage plus aujourd’hui comme au temps du front populaire. Les billets en carton ne tiennent plus dans la poche et les trains ne chauffent plus leur chaudière avant de partir. C’est le compostage obligatoire qui à remplacer le poinçonneur. Le progrès technique a donné de la vitesse et du silence à nos déplacements au point de ne plus faire la différence entre la Bourgogne et la Beauce. Le voyageur choisit sa place en première ou deuxième classe en fonction du prix qu’il attache à sa tranquillité et à son environnement social .La première, accueille majoritairement les voyageurs qui savent se tenir ou qui essayent de cohabiter harmonieusement avec leurs condisciples. Mais Pour les moins fortunés, la deuxième e t la troisième classe sont réinventées par des rames si crasseuses que l’on se demande s i l’entreprise nationale ne convoie pas des marchandises la nuit dans ses wagons   . C’est donc, un train à haute signification sociale qui prend le départ en gare .Les pieds sur les banquettes ne gênant que ceux qui s’en offusquent et les portables ou baladeurs hurlant sans que les agents ne prennent part à la réglementation en vigueur et on les comprend. Le fraudeur devient presque sur certaines lignes la norme. Le voyageur munit de son ticket la risée de tout le compartiment. Des heures dans ces conditions extrêmes demandent à l’arrivée le double en repos. On peut se demander, pour les voyageurs de deuxième et troisième classe, à quoi ça sert de traverser les cheveux dans le vent la France entière si le ménage des rames n’a plus le temps d’être fait correctement et oblige à prendre une douche salutaire à l’arrivée. Que gagne- t-on à vouloir aller trop vite si l’on ne prend même   plus le temps de voyager .Il est à craindre que l’on est plus de sollicitude dans le transport des animaux par avion que pour les modestes passagers du rail.

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

Polémique du détachement

 

 

La polémique sur les temps de décharge syndicale et l’évocation d’emplois fictifs relèvent de la provocation et de la volonté de déstabiliser le fonctionnement des organisations syndicales.

En donnant du temps, l’employeur participe au fonctionnement légal du dialogue social encadré par la loi. Il  ne paye, ni costumes, ni secrétariat, ni frais de déplacement comme pour les parlementaires.

Le syndicat français agit de concert avec les drh et les politiques de management .Il  participe aux organismes sociaux, aux tickets restaurants et à la demande de l’employeur intervient dans l’entreprise pour gérer les situations de crise.

Dans l’Education nationale, il vérifie et complète les démarches de l’administration dans le mouvement des personnels .Dans les entreprises, il veille aux situations de crise, évite les accidents du travail .A la Sncf, il gère les centres de vacances et les restaurants d’entreprises, foyer, et une multitude d’autres fonctions paritaires.

La justice prud’homal fait appel à leur  compétence juridique .Le syndicalisme français participe, coopère à l’entreprise .Le spectre de la lutte des classes est bien loin.

En donnant du temps, les employeurs ne payent pas la compétence transférée. Lorsqu’un avocat prend huit cent euros pour un dossier au prud’homme, le salarié n’est payé qu’en fonction de son travail d’origine et c’est souvent le SMIC…

L’ensemble de ces emplois, nécessitant souvent des compétences pointues en droit administratif ou  en droit du travail ne coûte donc presque rien à la société.

En voulant stigmatiser les organisations syndicales, les auteurs de tels propos utilisent les arguments comptables pour évaluer le coût des détachements. C’est une erreur et une méconnaissance du rôle essentiel des salariés aux profits de l’entreprise ou au bon fonctionnement, du service public .Il n’en est pas moins vrai que poser le problème et le régler du financement des organisations syndicales mettrait ces polémiques au placard des mauvaises intentions

 

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

Hachisch  à tous les étages.

 

 

Le grand débat sur la dépénalisation de la consommation de  résine de cannabis refait surface au moment même ou les grandes puissances occidentales se retirent de l’Afghanistan. Est-ce vraiment une simple coïncidence ?

En se retirant physiquement du pays les troupes de la FIAS vont provoquer, pour l’ensemble de l’économie du pays une perte importante de revenus. Ce manque à gagner entraînera inévitablement le retour de la production à grande échelle du seul produit à valeur ajouté produit sur ces terres arides .le Haschisch. C’est donc sur le marché européen, des tonnes de résine d’une grande qualité qui va prendre la direction de l’Europe.

Ce pays aura connu tous les régimes, mais c’est bien  le système tribal qui restera la référence culturelle de tout un peuple. La tribu Ghilzai et la tribu Durrani continueront de faire prospérer le pays avec ses ressources disponibles.

Après le retrait définitif des troupes, les puissances de l’OTAN auront bien du mal a expliqué à la population leur lâche attitude.

En légalisant la consommation d’herbe, l’Afghanistan et par effet domino, les mouvances d’al quaida auront du grain à moudre et des revenus qui pourraient un temps les mettre en sommeil.

Le débat sur la vente par l’Etat du cannabis  prend sous ce jour, un autre relief .Une aide alimentaire financée par les consommateurs européen .Une autre façon de concevoir la politique internationale. Quand la maison bleue de l’Europe se rappelle aux Hippies, cela peut donner une curieuse dialectique.

 

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

C’est l’été, régime grec ou crétois…

 

 

Il est bien difficile de comprendre « la crise grec ». Les informations fusent de toute part et se concluent toujours par le même refrain : abonder un fond sans espoir de retour.

Faut- il que le consommateur français se mette au régime crétois en supprimant la cuisine au beurre pour la juteuse huile d’olive ou que  par un élan de solidarité, il se précipite sur l’île de Mykonos ?

La République hellénique porte le Z de son passé et l’entrée dans l’union européenne ne lui a pas retiré tout soupçon de république olivière .Trois familles se partagent le management politique du pays et les produits financiers mis à la disposition du pays par une banque américaine ressemblent de beaucoup a une vaste escroquerie sur le dos du citoyen européen.

Les 12 millions de visiteurs ont pu côtoyer les villages privés allemands qui ont essaimé le long des cotes ., ils ne rapportent que peu à la population locale. Le secteur est frappé du vieillissement du parc hôtelier et de la mode tout  « marina ».

La fraude fiscale est l’unique ciment d’une population vivant dans une république qui n’a de République que le nom.

Il faut relire Vassilis Vassilikos pour comprendre la crise grec  « mais il restait un argument irréfutable : le mildiou qui affaiblit les champs, ruine les récoltes, était apparu pour la première fois en même temps que le communisme. Ils avaient le même age (..)Le mildiou était une maladie communiste ».La Grèce, dans son incapacité à se regarder elle-même et à se libérer par un printemps hellène n’est pas prête de sortir de ses difficultés …

 

 

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

Faites du bruit

 

Que la fête de la musique soit la fête du bruit ou de l’harmonie, elle reste depuis trente ans la fête incontournable du Son. Trente ans de mutation de la pratique instrumentale par un investissement massif des communes dans les conservatoires de musique mais aussi dix ans de révolution dans la prise de son. La révolution numérique a profondément modifié notre  perception  de l’environnement sonore.

Le stradivarius et le  Steinway se sont  démocratisés par l’échantillonnage .Ersatz discret et bon marché des incontournables de légende.

Il n’y a plus aujourd’hui d’instruments de mauvaise facture lorsque l’on met un prix raisonnable .La prise de son et le mixage multipiste tient aujourd’hui, pour quelques centaines d’euro dans la poche .Il est donc loin le temps ou il fallait régler la bande magnétique avec l’oscilloscope pendant des heures. L’uniformisation du son et la fin de l’empreinte du preneur de son s’estompe à l’écoute des prise de son de l’ère analogique de qualité médiocre et restituant rarement l’ambiance sonore avec efficacité

Les musiciens amateurs  d’aujourd’hui  peuvent s’exprimer avec les mêmes prestations que les professionnels d’antan.

Reste le talent et le génie, qui ne se pare pas toujours des dernières technologies. Je pense à cet homme, Place de la République à Paris, semi clochard qui frappe le sol avec deux cuillères pour un grand moment d’émotion .La technologie s’est démocratisée, libérant l’homme des contraintes matérielles .Le talent, lui attend toujours sa révolution pour qualifier cette fête de musique et non de fête du bruit.

 

Igor deperraz

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

Terres de France made in China.

 

 

 

Les terres agricoles sont le grenier à grain des générations futures .L’augmentation de la population mondiale pousse des pays comme la Chine a acheté des surfaces cultivables dans des pays étrangers pour répondre aux besoin de leur population ou de leur industrie agroalimentaire. Cette tendance ne peut que  s’amplifier dans les années à venir avec la désertification annoncée de nombreux pays du Sud. De plus  le poids croissant de la dette de la France ne la met pas à l’abri d’une dépossession de son territoire agricole par des achats massifs de groupes étrangers.

Il faut donc anticiper et se mettre à l’abri de la spoliation du patrimoine commun .La Nationalisation de l’ensemble des terres est donc une possibilité préservant l’avenir de la ressource alimentaire .En se rendant propriétaire, l’Etat pourrait louer à taux constant et subventionné l’outil de travail aux  agriculteurs. En figeant la surface agricole utile, elle obligerait  les collectivités territoriales à optimiser leur surface constructible et à optimiser le bâtit existant.

Cette nationalisation existe déjà sous d’autres formes, par la création de parcs naturels national et régional  ou par la loi littorale .La nationalisation ne doit pas être assimilé à une collectivisation, l’usufruit de la terre relevant de l’initiative privée.

Le financement ne poserait aucun problème au budget de l’état, les propriétaires continuant à percevoir un loyer sous forme de concession, comme pour les autoroutes pendant un certain nombre d’années.

Préparer l’avenir est une nécessité pour le politique dans un monde qui n’a plus la notion de « terre des ancêtres ».L’ensemble de la communauté nationale doit se mettre à l’abri de cette nouvelle forme de colonisation.

 

Igor deperraz 

Voir les commentaires

Publié le par igor deperraz

 Suicide d’une jeune élève de classe de troisième

……..

L’adolescence est un instant fragile. C’est un  souffle qui peut s’arrêter à chaque instant. De ces conduites à risque que sont l’abus d’alcool, la vitesse excessive ou la tentation des stupéfiants ; les obstacles ne manquent pas .Le suicide d’une adolescente de classe de troisième dans un bourg de province peut susciter toutes les interrogations du monde, elles n’en feront pas revenir la personne .Le souffle s’arrête là ou commence la fin. La culpabilité est collective .la multiplication des actes de désespoir chez les jeunes mais aussi chez les cadres reflète l’état d’isolement et de surdité qui entoure nos habitudes de vie Le temps de l’écoute, le regard qui prend le temps d’apaiser n’existe plus.

Il faut produire, surproduire et finir par ne plus avoir le temps de se reproduire au sens de la transmission .Du temps pour soi et pour les autres, pour apprendre à porter et supporter les aléas de la vie .Combien de jeunes hommes  ou jeunes filles dans le désespoir de ne plus être à la hauteur des exigences d’une société qui signe ses principes de rentabilité avec le sang d’innocente victime. Que l’on soit au collège ou au lycée, la vie devrait être belle. N’est- ce pas le  temps de l’innocence, Les  impératifs de rentabilité économique ou le manque de soutien collectif aux besoins de paroles ,d’écoute  des plus fragiles laissent un regard amer sur la capacité de la société de consommation ,livrée aux seuls intérêts d’argent à combler nos angoisses existentielle. Le suicide d’une enfant, c’est notre suicide  qui nous surprend. et nous apprend qu’il est peut être temps de revenir à plus de modestie dans notre approche du vivre ensemble

 

Igor deperraz

Voir les commentaires

1 2 3 > >>

Articles récents

Hébergé par Overblog