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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Le bonhomme Jacquard

Albert Jacquard est né à Lyon un 23 Décembre au soir, mais sa vraie vie ne commence que 39 ans plus tard lorsqu’il entreprend de reprendre ses études. Les statistiques et la génétique sont en plein boom lorsque notre bonhomme se lance dans l’écriture, appuyé en cela par sa femme qui fera de lui l’homme de la différence. Un Bonhomme dans tous les sens du terme. « Il ne faut pas avoir honte de se tromper » répétera-t-il toute sa vie. Au final il ne se sera guerre trompé sur les évolutions de notre société. Sur les OGM, sa position ne fut jamais de tourner le dos au progrès mais de poser les bonnes questions. « Pourquoi cette précipitation alors que l’on peut nourrir toute l’humanité aujourd’hui sans OGM ». Sur l’immigration, on connait ses luttes pour les sans papier et les trahisons des politiques pour l’éloigner de ces combats « l’immigration c’est la respiration d’un pays ». Au-delà de l’homme engagé Albert Jacquard restera l’homme qui s’interrogea sur la science et son appropriation par l’homme « Le rôle du scientifique, c’est d’apporter la lucidité ». Une interrogation bien nécessaire aujourd’hui pour lutter   « nous les occidentaux contre tous les conforts que nous nous sommes donnés ». Un clin d’œil au philosophe allemand en forme de testament »Le surhomme c’est toi et moi quand ce que je suis, c’est l’ensemble des liens que je tisse avec les autres ».

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Néologisme des services publics…

La tendance à la bénévolisation des services publics a le vent en poupe dans les pays anglo-saxon. Elle commence timidement à pointer le jour en France avec la multiplication des réseaux privés de surveillance des territoires.

 « Voisin vigilant » est une réponse à la hausse des cambriolages et est largement inspiré du concept américain d’autodéfense. La police anglaise a même poussé plus loin le concept en faisant appel à des policiers de plein exercice entièrement bénévole. Où sera bientôt la frontière entre ce qui est payé par l’Etat, c’est-à-dire la communauté nationale et ce qui est payé par l’individu dans sa communauté ?

Demain les professeurs pourront très bien être des retraités mais aussi des parents qui réalisent leur rêve. La généralisation des tablettes et des logiciels de formation à distance accéléreront cette tendance. L’ensemble de l’économie des services est touché par cette gratuisation des échanges. Il n’existe d’ailleurs pas de mots pour définir ces concepts émergents !

 Plus un service tend à se logicialiser, moins ses acteurs peuvent résister au vol de leur métier. Quel service public résistera à la fonte de ses effectifs professionnels ? Aucun ! Le développement des robots dans les salles d’opération ne fera même plus des chirurgiens un secteur protégé. Ce phénomène réglera provisoirement l’endettement des pays industrialisé mais confortera le processus d’atomisation de l’espace public.

Plus un territoire disposera d’une matière grise à haute valeur ajoutée, plus ses services bénévoles seront de qualité. Nous n’en sommes pas là mais dans cette course à la dématérialisation de l’économie réelle, les outils sont là pour qui les prendra…

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Amitiés laïques

La charte pour l’école aborde en 15 points les différents aspects de la laïcité. Très graphique, elle est de son temps et n’a pas l’austérité habituelle des documents administratifs. Dans l’ensemble, la même idée y est répétée : L’école respecte les convictions philosophiques et religieuses de tous. Pourtant, comme doutant de ses personnels, les rédacteurs de la charte ont réussi a transformer l’universalité du message laïque en note de service à destination de ses personnels.

 Article 10 « il appartient à tous les personnels de transmettre aux élèves le sens et la valeur de la laïcité ».Ils veillent à leur application dans le cadre scolaire « Le mode explicatif devient injonctif et reprend les tournures du langage administratif. Toujours dans cette note de service glissée dans l’article 10 »Il leur revient de porter la présente Charte à la connaissance des parents d’élèves » est-ce un reliquat du temps où les hussards noirs de la République battaient la campagne pour retrouver l’Alsace et la Lorraine ?

Verrons-nous nos enseignants frappés aux portes des foyers pour y déclamer la présente charte. En son article 12, il est répété « les enseignants sont laïques » ? Cette charte ne s’appliquerait elle donc qu’à l’école publique et non à l’école sous contrat .Une école où les personnels sont payés par l’État…L’État douterait il encore de la loyauté de ses professeurs pour afficher sur le mur des écoles des notes de service à leur intention caché à l’intérieur d’une Charte philosophique ..La da Vinci Charte est née.

Igor Deperraz 

 

 

 

    Sadou-de-chez-nous.jpg

Photographie igor deperraz 

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Publié le par igor deperraz

Alzheimer en soi

Alzheimer frappe une personne âgée sur dix, c’est une des premières maladies qui frappe de plein fouet la fin de vie. Plus on est vieux, plus le risque de devenir dément s’accroît. Cette mort cellulaire peut s’accompagner de trouble de la personnalité avançant vers un oubli total du moi.  N’être plus soi, mais un autre que soi, en restant pour les autres le même, pose de grandes questions existentielles, mais aussi matérielles.

 Après tout, si je ne suis plus moi dans ma croyance à l’autre, dois-je continuer à toucher ma retraite à mon nom. Cette retraite qui est le fruit du travail de cet étranger qui est en moi ne devrait plus m’être adressée. Et cette autre qui vit dorénavant dans un autre monde que celui que je partageais avant de ne plus les reconnaître, peut il continuer à recevoir de ses anciens proches de la sollicitude, car c’est bien l’esprit qui nous attache aux autres et non quelques morceaux d’os et de chair.de ses vérités en trompe-l’œil, nous ne voulons voir, de peur de nous retrouver en proie à la l’insupportable dictature du moi.

 Aujourd’hui, ne devrais je ne pas cotiser pour au moins un dixième de plus pour cet autre que je suis susceptible de devenir. Une précaution et une mesure qui devrait s’imposer lors des discussions sur l’avenir des retraites…

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Mariane s’invite au nouvel observateur

Les retrouvailles socialistes de La Rochelle n’avaient pas soulevé un grand enthousiasme dans les Rédactions parisiennes . Il est vrai qu’en ce mois d’été particulièrement  ensoleillé, l’ancienne bastide protestante apparaissait bien loin des préoccupations du moment. Heureusement cet évènement politique n’a pas échappé à la plume incisive des lecteurs.

Il a donc été possible de lire pour une fois le même article dans Marianne et dans le Nouvel Observateur . Très convaincant Claude Gisselbrecht qui met en lumière cette problématique « Au final que pensez du discours politique tous partis confondus » ; J’ajouterai pour ma part dans la ligne de Claude « Tout hebdomadaire confondu ! Ce courrier faisait suite au dossier brûlant de l’été dans Marianne sur l’infidélité… Le courrier des lecteurs réunissait à l’unisson les deux hebdomadaires français.

Les lecteurs finiront bien un jour par écrire leur propre journal et s’émanciper de la douce tutelle des journalistes professionnels .Il serait peut être intéressant de faire un supplément ‘courrier des lecteurs commun à toute la presse française afin de réunir les avis de tous les post chroniqueurs-post coïteurs infidèles

Igor Deperraz   

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Publié le par igor deperraz

Retraite à Pâque, Noel au tison

Au lieu de penser « retraite », ne devrions-nous pas penser travail et plus spécialement condition de travail ? Ce que l’on sait du régime de retraite par répartition d’aujourd’hui, c’est qu’il privera les nouvelles générations d’une pension équitable. Il conviendrait donc de raisonner en termes d’heure de travail sur une carrière.

 S’il faut travailler plus longtemps, il est nécessaire de travailler moins durant sa carrière . Négocier l’allongement du temps de travail contre une diminution du temps de travail hebdomadaire serait économiquement et socialement plus acceptable et respecterait l’égalité entre générations. Une retraite à 70 ans contre un temps de travail et des conditions d’exercice revues à la baisse pourrait faire consensus. Trente heures hebdomadaires pour tous avec le doublement des congés, soit dix semaines par an.

 Profiter du temps libre tant que l’on est en bonne santé soit en moyenne 62 ans établiraient un bon compromis entre la nécessité de travailler plus longtemps et la vivacité de travailler moins durant ses meilleures années d’activité.

 Une décroissance du travail contre l’allongement du temps d’activité, c’est plutôt à cela que nos vieilles centrales syndicales devraient réfléchir. Manifester pour la réduction du temps de travail et non contre un hypothétique départ en retraite.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

La charte de l’intranquilité

Puisque l’on en est à placarder des chartes sur les murs des écoles, il en est une qui aurait pu être distribuée aux enseignants des écoles françaises pour qu’ils l’affichent dans leur placard : la charte de l’intranquilité .

Ce grand principe devenu intangible dans l’Éducation nationale : ce qui était vrai aujourd’hui ne le sera pas demain, mais le sera après demain ou ce principe qui veut que le bonheur vienne de la semaine de quatre jour pour les représentants de L’UMP et de quatre jours et demi pour les représentants socialistes.

Cela ne s’arrête pas là, la liste est longue de ce qui fut un jour la priorité des priorités et aujourd’hui l’enfer de l’enseignement. La littérature jeunesse ,le chant choral, l’allemand que l’on avait mis en avant pour promouvoir la réconciliation franco-allemande ,la grammaire qui faisait suite à l’orthographe qui faisait suite à l’anglais qui faisait suite à la lecture d’une lettre de Guy Mollet qui faisait suite au retour de l’apprentissage de la Marseillaise qui faisait suite au retour du drapeau français qui faisait suite à la fin du tutoiement et qui aujourd’hui fait suite au grand mythe fondateur de la République : la laïcité . Cette charte de l’intranquilité aurait au moins pour tache de conforter les enseignants .Enseigner l’intranquilité aux élèves permet aujourd’hui de les préparer au monde de l’entreprise de demain. Intranquilité du travail, du couple, de la famille, des règles d’orthographe, des lois… Une charte qui mettrait enfin l’enseignement en adéquation avec les besoins des entreprises

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Le refrain chimique

L’arme chimique comme l’arme atomique font dorénavant partie de la panoplie de guerre. L’indécision des grandes puissances mondiales quant à l’opportunité de sanctionner une puissance militaire immédiatement après son crime donne un blanc sein à tous les promoteurs de ce type d’armement dans la résolution des conflits.

C’est la position officielle du gouvernement Syrien : Le chimique est l’arme de dissuasion massive des pays privés de nucléaire. Le président syrien brandit non seulement la menace de gazer son peuple pour le protéger des islamistes, mais aussi les territoires voisins. Grande terre d’Asile des terroristes internationaux depuis plus de 20 ans, le régime menace de donner ses armes à tous les extrémistes. L’intervention qui ne tardera pas à poindre son nez se fera non pas pour punir le régime syrien, mais pour neutraliser le stock d’armes chimiques.

C’est un risque majeur pour les populations civiles qui payeront le prix fort de ces années de dictatures. Il restera un territoire livré à des bandes de pillards et d’extrémistes. Un territoire beaucoup plus traumatisant pour les civils, mais plus infiltrable et neutralisable pour les forces occidentales.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Chronique sans Nietzche

 Il est des charmes qui ne disparaîtront pas avec l’ère numérique, c’est la découverte au coin d’une rue d’un petit bouquiniste proposant au chaland ses trouvailles pour quelques euros. Des vieilleries qui sonnent la cloche d’une édition révolue et vous plongent dans des textes que la société de l’immédiateté a oubliés ou n’a pas réédités.

Des livres qui restent pourtant d’une actuelle vérité et sincérité. C’est souvent la réponse du jour que l’on cherche au fond de soi et qui s’impose comme une vérité révélée.  Je cherchais certainement en moi la réponse à cette question qui taraude les chroniqueurs qui usent les claviers de leur PC pour produire du sens et quelques vérités en essayant d’élargir leur cercle de lecteurs disparus.  En feuilletant un de ces ouvrages sous une pile de polars des années 70, j’ai trouvé ce texte qui répondait à une question qui me taraudait depuis quelques jours

 « la fonction maïeutique du rédacteur en chef d’une rubrique est délicate ,désintéressée et parfois ingrate ;elle est celle d’un homme de l’ombre qui cherche à déstabiliser l’auteur- pour qu’au fil de son écriture ,il prenne davantage conscience de sa liberté d’être, de sa force créatrice et acquière la distance nécessaire pour juger de sa pensée et de son expression au nom d’un groupe social dont marginal lui-même ,il est le témoin privilégié »

Que devenait donc cette presse écrite que l’on disait en crise qui n’acceptait plus d’ouvrir ses portes aux témoins privilégiés de leur époque ,excluant tout à la fois des milliers d’auteurs, mais certainement des milliers de lecteurs ne se retrouvant plus dans la lecture d’articles convenus reflétant les préoccupations sincères et justes de l’oligarchie parisienne. »Pour voir une chose entièrement, l’homme doit avoir deux yeux, un d’amour et un de haine. F Nietzche

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

La fonte de l’école

La refondation de l’école est à l’honneur en cette rentrée 2013.  Une nouvelle refondation qui s’impose dans le débat public avec son cortège d’annonces républicaines. La philosophie est elle aussi à l’honneur avec un ministre pour porter ce nouveau cru et un professeur de philosophie honoraire en la personne de Bruno Mattéi  pour porter la contradiction.

Dans sa réflexion philosophique ,Bruno Mattéi souligne le point le plus important de la loi en citant un extrait fondamental l   »La France avec la refondation de son école se donne les moyens de répondre aux grands défis auxquels elle est confrontée :élever le niveau de connaissance, de compétences ,accorder son niveau de croissance auprès de jeunes mieux formés… inscrire le pays sur les trajectoires de croissance structurelle forte pour une économie de la croissance internationale »

 L’Éducation nationale manager par le philosophe Peillon aurait il pour finalité de mettre les élèves en adéquation avec le marché en alignant les compétences sur le taux de croissance des pays industrialisés ? Il n’existe pas à ce jour un consensus universel sur la volonté des familles européennes à vouloir éduquer leurs enfants en fonction de la croissance mondiale. Pourquoi l’école serait  un lieu de compétition chargée d’apprendre aux élèves à « accompagner les mutations socio-économiques et techniques » ?

 Si l’on se tient au texte de loi de la refondation, les enfants ne devront plus utiliser de stylos et de cahiers, de livres papier, ils devront vivre l’économie du gaspillage tout en consommant pour maintenir l’effort de guerre en vue d’obtenir un fort taux de croissance ? Que feront donc aujourd’hui les parents qui militent pour la décroissance ou du moins la croissance verte articulée sur les énergies propres et découplée du PIB ?  Changer d’école ? Entrer en résistance ou demander d’où vient cette idée ultra libérale d’inscrire dans la loi un couple éducation croissance…

Igor Deperraz

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