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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

Le Télécran politique

L’inventeur français, André Cassagnes vient de disparaître en laissant derrière lui la première tablette écologique de l’histoire : le télécran . La poudre d’aluminium qui s’efface a bel et bien ouvert la voie aux encres électroniques. On peut y dessiner comme sur un pad, mais aussi y écrire. Pour les plus habiles, l’écriture d’un texte oblige à une parfaite coordination entre molette gauche et molette droite. Mais les ressemblances avec les nouvelles technologies ne s’arrêtent pas là. Comme pour les disques durs, l’effacement de l’écran n’est qu’une apparence visuelle, les traces ne s’effaçant vraiment jamais. . Pour dix euros, il est toujours possible de se procurer la tablette allumique qui a vu le jour en 1960. Son succès ne se dément pas.

De nombreux politiques ont excellé dans la manipulation de cet objet culte et certains ont dû former leur personnalité à l’image de cette écriture sympathique. Car le télécran a aussi préparé la civilisation de l’info jetable. On énonce plus une pensée ou une réflexion politique on réagit de plus en plus à l’opinion en donnant si nécessaire un mouvement de va-et-vient sec pour corriger les propos d’hier.

Le petit journal de Yann Barthès s’en est fait une spécialité. Juxtaposer les déclarations du jour avec les précédentes. La démonstration est édifiante. Le discours politique a adopté définitivement le télécran. Un subtil mélange de molette gauche et de molette droite à moins qu’il ne s’agisse d’un mélange de mollesse gauche et de mollesse droite. L’inventeur du télécran ignorait certainement qu’en plus d’un des jouets les plus célèbres du monde, il avait théorisé sur écran la philosophie politique contemporaine.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

François Hollande co-président du Mali

François Hollande me met mal à l’aise. Qui peut accepter les amputations, les destructions de bibliothèques ? Qui ne peut comprendre la joie et le sentiment de liberté que peuvent ressentir des populations affamées, humiliées, infantilisées depuis plus d’un siècle par les « blancs ».

 Pourquoi profiter de ce rapport maître-esclave toujours complexe. Ce « Merci patron » que jette la foule au visage de nos illusions. On peut s’interroger sur la phrase du Président français qui fait de cette journée le plus beau jour de sa vie. On pensait que ce jour était dédié à la naissance de son premier enfant ou à sa victoire à la présidentielle .Non ! Comme pour Napoléon ou Bokassa c’est le sacre royal dans sa dimension symbolique que venait chercher l’ancien premier secrétaire du parti socialiste en terre africaine.

 Si Obama a donné à l’Amérique son premier Président noir, le Mali vient de se donner son premier président blanc. Au-delà de la foule en liesse acclamant devant la Mosquée Sankoré le 334 Saints de la ville, c’est l’image d’un président sortant d’un gros 4x4 noir qui restera la plus choquante .pourquoi n’avoir pas choisi le made in France en privilégiant la bonne Peugeot 504. Au fil du temps, François Hollande, dans sa recherche promise de la normalité prend des chemins de traverse. Vive le Mali libre !aurait-il pu rajouter pour faire vibrer la France coloniale gaullienne. Il n’y a donc plus de France Afrique, il y a dorénavant la France en Afrique. François Hollande était déjà co-princes laïc d’Andorre. Sera-t-il co-présidents du Mali avec Dion coun do Toré ?

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

La police serait elle nue sans uniforme

 Les policiers vont donc être matriculés. Un numéro d’identification visible de tous sera porté sur l’uniforme d’ici septembre. Le ministre de l’Intérieur n’a pas relevé la contradiction entre le port de l’uniforme qui tend à nier l’identité personnelle et le matricule qui depuis 1835 désigne le registre d’inscription du soldat et donc formalise la personne.

L’administration pouvait supprimer l’uniforme pour laisser au public des indices personnels d’identification de l’agent, elle a préféré numéroter ses agents. Une conception militaire de la Police qui ne devrait pas aller de soi dans une démocratie. Reconnaît-on un policier à son uniforme ou à sa fonction dans la société. Pour réussir leur mission de police, de nombreux fonctionnaires sont obligés de se fondre dans la population. Fait-on aujourd’hui la différence entre un policier municipal, un gardien de sécurité ?

Et si les policiers n’avaient pas d’uniformes, leur posture ne serait-elle pas plus fluide ? Un contrôleur du fisc comme un Inspecteur du travail ne porte pas d’uniforme et pourtant leur mission de police est dans bien des cas aussi répressive.  Les commissariats deviendraient une administration comme une autre. Il ne serait peut-être pas nécessaire de préciser dans un code déontologique que le tutoiement n’est pas une démarche naturelle dans ce type d’échange. Un Président normal, des Policiers normaux…

 

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Olivier Besancenot aux orties

 

Olivier Besancenot a gagné son procès contre l’ancien distributeur du Tazer, cette arme électrique qui continue à faire débat. L’ancien patron du NPA avait été « espionné » par des détectives privés dont un ancien policier reconverti dans la filature. Cet intellectuel de 38 ans titulaire d’une Licence d’Histoire a pris comme ses aînées de la gauche contestataire le chemin de la Poste. Les centres de tri accueillant tous les étudiants à la recherche d’un Monde ouvrier idéalisé.

 La justice a donc condamné Antoine Di Zazzo à 15 mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende pour des faits graves ayant mis en cause la carrière politique d’un responsable politique national.  On peut s’interroger sur la l’efficacité pédagogique d’une telle décision. Dans cette affaire Olivier Besancenot dont on peut être en total désaccord politique a subi une atteinte grave à sa vie privée. Son retrait de la vie politique n’est pas étranger aux tenants et aboutissants d’une surveillance illégale.

 La protection des syndicalistes et des hommes politiques n’est pas aujourd’hui assurée d’une façon convenable et démocratique. L’intimidation, le harcèlement et le blocage des carrières expliquent en partie le faible taux de syndicalisation en France. Tout représentant syndical est la cible potentielle après son mandat de l’acharnement discret et sournois de ses employeurs .Car si la loi le protège pendant l’exercice de ce mandat, elle n’envisage rien après. Si l’on suit ce jugement, on peut se demander si de telles pratiques qui prospèrent dans les grands groupes de la Distribution vont être découragées. La lutte du pot de fer contre le pot terre .un éternel de la condition salariale française.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Cocorico au Mali ?

L’armée française aura fini par traverser le Mali à la manière de la caravane publicitaire du Tour de France. Des gros bras, des muscles, des rafales et des missiles pour tout gadget. Les guérilleros du désert ont depuis des dizaines d’années pris acte de leur infériorité technologique. Ils savent que la politique étrangère française est prise au piège budgétaire d’une occupation durable. Repliés dans des endroits difficilement atteignables, ces fanatiques vont se fondre dans la chaleur du désert en attendant patiemment que la caravane passe. La frontière Nord du Mali représente bien plus qu’une simple limite territoriale .Elle marque la séparation entre le Monde arabo chrétien blanc et l’Afrique noire. Un racisme larvé qui a fait suite à l’esclavage millénaire pratiqué dans la région. Aujourd’hui’on se rejette de part et d’autre de cette ligne la responsabilité des exactions commises par les dictateurs de région. À la chute de Kadhafi, on lynchait toutes les personnes de peau noire soupçonnée d’avoir servi dans la milice, aujourd’hui au Mali, on lynche, viole tout ce qui ressemble à un Arabe. Cette haine est attisée par les politiques coloniales successives des pays occidentaux .sommes-nous prêt à donner de notre temps et de notre budget pour que le Mali se dote d’une armée bien payée, bien formée, acceptons-nous de baisser nos salaires, nos retraites de 20 pour cent pour payer enfin à leur prix les producteurs et les richesses du sous-sol. Abandonnerons-nous notre équipement militaire sur place pour que la force africaine soit dotée d’outil performant ? La réponse est non. Dans quatre ans, quarante otages croupiront dans les grottes de la région dans l’indifférence générale et les islamistes auront entre-temps changé de stratégie. Une guerre qui ne fait que prendre des positions de l’ennemi sans le réduire est une guerre perdue. Une belle traversée du désert qui peut rivaliser avec le Paris Dakar, mais aucunement un anéantissement de l’adversaire. C’est pour cette raison que les partenaires de la France se sont montrés prudent .les islamistes sont toujours en embuscade avec le Temps comme arme de destruction massive.

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Turgot est de retour

Et voilà que nos bons vieux instituteurs d’antan à la blouse grise sont pris malgré eux dans la tourmente. on les soupçonne de corporatisme. Les corporations, rappelons-le sont apparues au 11 siècle. Elles définissaient un métier, un statut et déjà un privilège ! Quand Turgot les abolit par l’édit du 5 février 1776, tout le monde s’en félicite sauf les intéressés qui vivaient depuis trop longtemps sur leurs acquis. Le système de Maître, apprenti, valet a-t-il survécu aux lois révolutionnaires pour se réinterpréter dans le corps des hussards de la 5’ république ?

Depuis qu’ils ont hérité du statut honorable de Professeur, les Maîtres d’école sont passés dans la catégorie A de la fonction publique, ce qui leur assure un salaire correct au regard de leur prédécesseur, les instituteurs. L’État dans sa largesse les dispense aussi de travailler pendant les petites vacances scolaires et le temps libre n’est il pas devenu aujourd’hui une valeur aussi précieuse que l’argent ?

La liberté pédagogique leur permet d’enseigner avec une relative autonomie que l’on ne retrouve que dans les professions libérales. On peut donc parler de Corporatisme comme Gérard Courtois le suggère avec des arguments maladroits. Les enseignants jouissent bien d’un statut et de privilèges. Pourtant à l’intérieur du « Corps » professoral, ils appartiennent à la catégorie des valets parce que majoritairement féminisés et donc inévitablement sous-payés.

S’ils font plus de 35 heures par semaine alors que Jack Lang leur a précisé qu’il devait prendre la réduction du temps de travail sur leur temps de préparation ,c’est par choix individuel.

La réforme scolaire et le retour du mercredi matin entraîneront-ils la Turgotisation du Statut de 1952 ? Les gouvernements qui se succèdent et les ministres se sont toujours heurtés aux puissants syndicats que l’on soupçonne de cogestion dans les couloirs du Ministère.

Mais alors pourquoi l’État a il après la libération donné ce corpus de privilèges aux Professeurs. D’une part la pénibilité du métier est incontestable et il est inenvisageable d’enseigner en face d’un public âgé de moins de 10 ans à 60 ans. D’autre part, les instituteurs ont été et sont le vivier du monde associatif et politique. Ce privilège temps permettant une formation intellectuelle de qualité et un investissement gratuit et inestimable dans le tissu républicain.

Le Corporatisme républicain des professeurs a depuis 50 ans permis de maintenir un enseignement laïque dispensé par des professeurs libres de tous les pouvoirs. Attaquer frontalement l’enseignement primaire est disproportionné dans un système inégalitaire octroyant aux professeurs de collège et de lycée 18 heures de travail semaine pour un même statut. Le Professeur de philosophie Vincent Peillon pourrait lire ou relire ce passage du contrat social de Rousseau », la liberté n’étant pas un fruit de tous les climats n’est pas à la portée de tous les peuples. Plus on médite ce principe établi par Montesquieu, plus on en sent la vérité. Plus on le conteste, plus on donne occasion de l’établir par de nouvelles preuves « 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

L’arche Delanoë accoste sur la rive droite

 

La reconquête de la Seine continue à faire polémique. Bertrand Delanoë ne tenait pas à quitter la Mairie de Paris sans laisser pour la postérité une marque durable de son passage. Ce seront donc les Berges de la Seine. Un pied de nez à Georges Pompidou qui avait sacralisé en 1966 l’automobile en plein cœur de la Capitale. Tout n’est pas encore gagné, mais la reconquête du centre-ville par ses habitants est actée. Comme d’autres grandes villes de France, Paris retrouve le charme des promenades le long des rives de son fleuve.

Une démarche romantique qui résume assez bien le règne de Bertrand Delanoë sur la Capitale. Dorénavant il sera possible de manifester sur deux kilomètres en même temps contre le mariage pour tous : rive droite et pour le mariage pour tous : rive gauche. Pourquoi alors ne pas imaginer des joutes fluviales pour en découdre symboliquement. Il était temps que Paris se réveille, les autres Capitales européennes, parmi les plus libérales ont déjà mis les automobilistes et leur symbole phallique aux portes de leurs cités.

Un beau cadeau fait au Parisien qui pourront  bientôt épouser le Maire de Paris en se faisant photographier dans les jardins flottants. Rebaptisons par la même occasion les quais de Seine en le renommant quai Delanoë. Les opposants au mariage homosexuel n’ont rien à craindre.  C’est Toulouse que l’on surnomme la ville rose.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Pascal Galinier et Dominique Buffier dans les coulisses du Monde.

Dominique Buffier et Pascal Galinier occupent deux bureaux contigus en haut de l’imposant bâtiment du journal « Le Monde ». C’est en ces lieux proches du pouvoir qu’arrive l’imposant courrier des lecteurs du Monde (plus de cinq cents lettres) et c’est là aussi que Pascal Galinier en tant que Médiateur tente de concilier une rédaction forte de plus de 300 journalistes avec les 2.2 millions de lecteurs réguliers du journal. Les deux hommes travaillent ensemble tout en gardant leur indépendance.

Pascal Galinier n’a pas fait d’école de journalisme, il est au Monde depuis 1996 et fut ingénieur automobile. Toujours attentif à ce que l’on raconte, il ne se laisse pas emporter par le lyrisme de son interlocuteur, les faits sont dans l’action et non dans l’emphase ou la fiction .C'est le compas du journal.

Dominique Buffier vient du Monde philatélique et sous des apparences joviales, aime la rigueur et le sérieux de l’analyse. Il ne supporte pas l’imprécision et l’erreur sur les noms propres .C’est l’équerre du journal. À eux deux, ils totalisent plus d’ une centaine d’années. S’ils ont vu se succéder les différents patrons, ils ont conservé leur indépendance. Domique Buffier  lit avec attention les courriers du jour, sa sélection est une alchimie qu’il maîtrise à merveille. Une sélection prenant en compte l’origine géographique de ses lecteurs, leurs qualités littéraires. Un bon carnet d’adresses d’habitués qui lui permet chaque jour de proposer, dans un espace qui fluctue avec les politiques éditoriales des lettres sur des sujets d’actualité. Il arrive aussi que le responsable d’édition lui renvoie un texte pour une imprécision ou pour un conflit avec la ligne éditoriale. C’est ce qu’il redoute le plus.

Pendant ce temps Pascal Galinier discute avec le directeur éditorial au sujet du papier qui enflamme une partie des lecteurs. Ce n’est pas facile de faire toutes les semaines un article pour réconcilier des clients et les journalistes. Un exercice de haut vol qui va plutôt bien à Pascal Galinier qui n’est pas homme a affiché des milliers d’amis sur les réseaux sociaux. Sur l’avenir du journal, les deux journalistes ont un avis divergeant. Pour le médiateur, la Presse papier doit se réformer et le numérique prendra l’avantage, Pascal Galinier a ainsi largement contribué au recrutement de jeunes journaliste en herbe (68) avec le Monde académie.

 Pour Dominique Buffier, la presse écrite n’a pas dit son dernier mot. Ils ont conscience d’être le lien entre l’intérêt du lecteur et la rédaction. Le responsable du courrier est devenu au fil du temps un chef de rubrique de « lecteurs » se « professionnalisant » chaque jour un peu plus. Il n’hésite pas à soulever la question du  statut particulier de cette forme d’écriture au sein des colonnes du journal. Le contributeur a un statut bien fragile puisqu’il n’a aucun droit .S’il froisse les susceptibilités, ses courriers seront tout simplement ignorés.

 Pascal Galinier repêchera peut-être le malheureux dans sa chronique. Il est 17 heures et il faut déjà penser au lendemain, l’actualité ne s’arrête jamais. S’il est une habitude de la Maison auquel pascal Galinier n’a jamais pu s’habituer, c’est de se lever tôt. Dominique Buffier se mangerait bien une petite pâtisserie, mais surtout ne lui dites pas qu’il est gourmand ,il s’insurgerait contre cette immixtion dans sa vie privée en vous écrivant un courrier d’une belle écriture gaullienne en cherchant de sa main gauche le timbre rare qui fait défaut à l’une des plus belles collections de Paris . Igor deperraz.

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Publié le par igor deperraz

La réforme Peillon prise entre les deux mamelles historiques de la Gauche

Dans le bras de fer qui s’annonce avec leur ministre, les enseignants du primaire partent en ordre dispersé. La semaine de quatre jours est une erreur fonctionnelle incontestable. Tous les enseignants y compris Parisiens s’accordent sur ce point, mais la journée proposée par le nouveau ministre de l’Éducation n’allège en rien les heures de présence des élèves.

Chacun a donc sa petite idée sur sa semaine ou sur un idéal qui ne parviendra jamais à satisfaire personne. Vincent Peillon se présente donc comme Salomon et prend l’opinion publique à témoin. Les instituteurs se retrancheraient derrière leur légendaire corporatisme. Qu’importe qu’ils soient payés un tiers de moins que leurs homologues allemands et qu’importe qu’ils aient plus d’heures qu’eux en présence des élèves. Ils sont sommés de s’adapter à la crise. En somme, les instituteurs, pas les professeurs agrégés, pas les profs de Fac ne doivent contribuer à l’effort national. Ne sont-ils pas les fameux hussards de la République ? Les deux mamelles historiques de la France !

En s’attaquant à un corps majoritairement féminisé, le ministre savait qu’il ne prenait pas beaucoup de risques. Le don de soi, le travail invisible et ménager sont faits majoritairement par les femmes. Une réforme de pacotille qui n’était donc pas compliquée à faire passer dans l’opinion publique.

Les collectivités locales s’adapteront en prolongeant le temps du midi et en supprimant les aides aux associations sportives qui travaillaient le mercredi. Les professeurs travailleront avec une amplitude horaire usuelle dans le monde du travail.

Les hussardes noires travailleront comme les secrétaires en regardant leur montre et en ne laissant plus filer le temps pour le simple plaisir d’enseigner sans noter leurs heures supplémentaires. Un calcul horaire en défaveur du ministre.

La réforme Peilllon aura le mérite de couper définitivement le cordon ombilical entre la gauche de gouvernement et ses Instituteurs. La première grande réforme politique de ce gouvernement qu’il faut souligner

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

DSK fine

Dominique Strauss Kahn n’apprécie guère la pression médiatique dont il fait l’objet. Son avocat accuse par la même occasion les journaux de troubler la retraite paisible de l’ancien Directeur du FMI ou de l’ancien prisonnier de la forteresse New Yorkaise selon le point de vue que l’on adopte pour comprendre l’affaire du Carlton. DSK bénéficie pourtant dans la presse d’une certaine mansuétude langagière. On parle d’une escort girl pour l’ancien ministre.  Ce qui atténue la qualification professionnelle de la célèbre  "Jade ». Pour le commun des mortelles, on parlerait de P…en quatre lettres, mais la personnalité extraordinaire de DSK vaut bien cette précaution sémantique. La presse n’a pourtant pas cessé de ménager le grand homme en évoquant des parties fines là où d’autres auraient eu le droit à « partouze » ; le procès fait à la presse est donc bien singulier.

igor deperraz

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