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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Non ! Aux guerres coloniales

 

Il ne servirait à rien en cette période d’euphorie guerrière de dénoncer le colonialisme français .le consensus napoléonien fait rage dans la classe politique et dans les médias. « Les terroristes » et non les combattants adverses remplacent  dorénavant l’adversaire. Si trois mouvements sèment la terreur depuis trop longtemps dans cette région du monde, c’est en grande partie pour s’assurer le contrôle de la drogue en provenance du continent sud-américain. Le Mali est une des portes d’entrée de la cocaïne en Europe par le golfe de Guinée.

En quoi l’intervention militaire française précédant une intervention sous mandat de l’ONU mettra-t-elle fin à la demande toujours plus forte de cocaïne en Europe ? Le Mali est pauvre parce qu’il est exploité, pillé par des proches de l’ancienne puissance coloniale.  La politique française africaine porte une lourde responsabilité sur cet effondrement moral et économique.

Nous pourrions tout aussi bien envoyer nos forces à la source, en Colombie pour régler ce problème. La lutte contre les narco- trafiquants n’a jamais remporté le succès que l’on croyait  .seule la justice sociale ouvre les voies de la stabilité politique.

Pendant qu’à Marseille, les 4x4, les armes, les règlements de compte montent en puissance pour le contrôle du territoire sans que l’État ne puisse endiguer durablement ce phénomène, nous espérons régler avec quelques missiles un problème bien plus profond que le terrorisme. Nous assistons sans réagir à la montée en puissance des guerres coloniales sous des formes nouvelles et renversées.

Le pacifisme n’est pas mutisme face à la situation que vivent les populations civiles du Mali, il est réaction aux poussées viriles des va-t-en-guerre.

 

Igor Deperraz  

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Publié le par igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Un accord en ré mineur

L’intitulé est fleuve « un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi ». Pour l’équipe de François Hollande comme pour l’ensemble des grandes organisations syndicales, la flexi -sécurité apparaissait avant la campagne électorale comme le modèle permettant de concilier tout à la fois la liberté d’entreprendre et la sécurisation des parcours professionnels et familiaux.

 Rejoignant en partie les employeurs pour qui la souplesse dans les licenciements s’affirmait comme la seule variable d’ajustement économique d’un marché ultra concurrentiel.

L’État serait ainsi devenu le coussin amortisseur des aléas conjoncturels en proposant un grand service public de la formation permanente.

Pour ce faire les fonds de la formation continue qui trop souvent servent de tout autres intérêts que ceux des salariés auraient nécessité être redéployés. Et de cela, ni les syndicats ni le patronat ne veulent entendre parler.

Accord historique ? Ou accord de circonstance ?

Ne soyons pas dupes, lors du tour de table, le gouvernement a clairement posé ce qu’il attendait à minima du patronat. Là négociation ne s’est donc pas joué sur l’intelligence de l’accord, mais bien sûr ses modalités pratiques.

Les conseillers de François Hollande issus du monde syndical ont certainement permis de faire avancer l’accord.

pour la Présidente du Medef constatant « l’avènement d’une culture du compromis après des décennies d’une philosophie de l’antagonisme social », la signature permet d’éviter une discussion parlementaire qui aurait tourné en sa défaveur. La majorité parlementaire est comme pour le mariage pour tous sur des positions beaucoup plus antagonistes que celles du Président de la République.

Au final la flexi- sécurité de l’emploi est enterrée, le grand service de la formation continue est remis aux calendes grecques.

Pour la souplesse des licenciements, les salariés et employeurs n’avaient pas attendu la grande messe pour simplifier d’eux-mêmes la procédure et s’octroyer un accord tacite sur la flexibilité. Le licenciement pour abandon de poste (négocié) et donc pour faute grave servant à contourner les lourdeurs administratives.

Si les partenaires sociaux ont repris un temps la main sur leur base, ils n’ont pas comme dans les pays du Nord amenés en France la Culture du dialogue social. C’est peut être en cela que cet accord n’est en aucune façon historique ou presque.

 

Igor Deperraz    de Bully

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Publié le par igor deperraz

Les Tablettes numériques de la Méduse

 

Vous ne vous souvenez peut-être plus de ces cartes de vœux au format carte de crédit dans lesquelles on glissait une petite image représentant un bonhomme de neige ou un sapin avec de belles guirlandes.  La Poste a depuis longtemps normalisé le format du courrier et « interdit » pour faciliter l’acheminement automatisé les mini formats. D’année en année, la tradition d’envoyer ses vœux par voie postale s’est perdue pour laisser place aux cartes numériques animées.

L’écrit laisse sa place à l’infographie, à l’animation visuelle. Livres ou journaux, le contact avec la matière papier se perd. Il fait place à l’ère des tablettes aux encres numériques couleur.

Même les productions cinématographiques françaises se convertissent aux caméras numériques et à la langue anglaise. La chanson française passe progressivement à la mondialisation .L’effet James Bond.

L’abandon de la carte de vœux est très révélateur de la pénétration du numérique dans la population, 5000 ans après l’invention de l’écriture sur des tablettes d’argile. Déjà des écoles s’équipent de ces ardoises modernes et remisent leurs livres dans les vieilles armoires de chêne verni.

2013 sera donc l’année charnière qui s’inscrira dans l’histoire comme l’année ou la presse papier, le livre, le courrier ont définitivement quitté le cœur de français. Journalistes, écrivains, Professeurs, Éditrices, le Monde ne sera jamais plus comme avant.

À nous de nous en accommoder, de nous en indigner ou plus probablement de nous y adapter pour renouveler en profondeur 5000 ans d’histoire de l’écriture.

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Publié le par igor deperraz

Mali, Malibu

Avec la guerre au Mali revient le temps des « experts ».  Ils reviennent durablement sur les ondes et dans la presse sans rencontrer de contradiction.

Bien entendu, La France coloniale devait intervenir dans un pays africain pour y défendre ses intérêts et ceux de l’oligarchie au pouvoir. Bien entendu, on ne peut contester la nécessité de lutter contre les bandes de pillards prenant la population en otage.

Il y a un vrai consensus pour faire de notre Président un chef de guerre. Les commentateurs ne manquent pas de soulever la virilité de l’action du Chef de l’État .François Hollande a changé de stature nous dit on. Notre armée sous la détermination de François Hollande a mis en déroute « les terroristes ».

Y a-t-il quelqu’un dans la salle pour demander la raison de cette aventure coloniale au cœur de l’Afrique ? Nos intérêts ? Ceux des entreprises françaises qui ne paient plus d’impôt en France et profitent de la corruption africaine pour alimenter des campagnes électorales ? Les populations locales qui ne verront aucun changement entre le régime des rebelles et l’actuel gouvernement qui en profite pour décréter le couvre-feu et bafouer un peu plus les droits de l’homme.

Non ! l’intervention par la France au Mali n’est pas justifiable, seule une intervention sous mandat de l’ONU est recevable dans le cadre du respect du droit international. Si l’urgence est un moyen d’action, pourquoi ne pas envoyer des forces spéciales pour ramener Depardieu en France ou intervenir militairement dans les paradis fiscaux pour reprendre ce qui nous appartient collectivement.

Il faudra combien d’Afghanistan pour comprendre que l’État Nation France n’est plus le gendarme du monde aujourd’hui du continent africain.

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Réforme déformée

La réforme de l’école devait être une révolution, elle ne sera qu’une évolution négative de la situation actuelle. Cette réforme sera peut-être la dernière d’une grande série, mais elle sera aussi la moins aboutie des réflexions sur l’éducation menée ses vingt dernières années.

À elle seule, elle cumule toutes les pesanteurs d’un système qui n’en finit pas d’étouffer. Aucune réduction significative du temps de classe pour les élèves du primaire, aucun allégement des programmes. C’est une caricature de réforme consultative.

L’école pour évoluer n’aura d’autre choix que de s’éloigner du système « Éducation nationale .L’école privée a un bel avenir devant elle. On peut s’en émouvoir, le regretter il faut constater que cette espérance déçue mécontente tout à la fois les professeurs, les élèves, les parents.

Repartir sur une nouvelle réforme dans quelques années est impensable tant ces bouleversements coûtent cher aux autres acteurs économiques. C’est donc la fin de l’espérance .l’école restera inachevée avec un goût amer pour les professeurs d’école qui se voient pénaliser lourdement dans cette affaire.

Après avoir supprimé la retraite à 55 ans, supprimé les logements de fonction, supprimé le secrétariat de mairie, compressé les salaires et augmenté les matières et, au final ajouté une demi-journée de travail, et peut-être bientôt augmenté de dix jours le temps de travail annuel, la situation apparaît plutôt morose.

Dans ce nouveau contexte, l’enseignement privé par la création d’écoles libre ne manquera pas de prendre son envol. D’autant que l’État n’oblige plus les fonctionnaires qu’il forme à s’engager pour 10 ans

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Aurélie Filippeti !!! S’envole pour une culture de classe affaire

Un ministre de la Culture peut prendre ses vacances où bon lui semble, avec ou sans autorisation puisqu’il apparaît aujourd’hui qu’il n’est plus utile à la continuité des services ministériels. Être ministre devrait être une fonction que l’on s’accapare toute l’année tant la longévité ministérielle est courte et la mission exceptionnelle. Lorsqu’un créateur d’entreprise commence son activité, il ne se prend pas 15 jours de vacances à l’île Maurice pour faire plaisir à son compagnon. Il bosse pour que sa boîte tourne jour après jour. Aurélie Filippeti a non seulement menti sur sa destination de vacances, mais elle a agi avec désinvolture et légèreté. Pourquoi un ministre en exercice mentirait-il à la Presse s’il n’avait pas le commencement d’un sentiment de culpabilité ?  Coupable de laisser son proche collaborateur faire le travail à sa place sans être payé en heures supplémentaires. Coupable d’être un ministre d’une culture de classe et non de masse. C’est d’autant plus inadmissible que l’hiver a été clément et ensoleillé sur le sud de la France .on déjeunait en terrasse à Toulouse . Est-ce cela la culture de la Gauche ? Aller se dorer la pilule sous les tropiques vers une destination controversée en terme de respect du droit du travail. Passer ses vacances à l’île Maurice, c’est profité d’une main-d’œuvre corvéable à merci pour satisfaire ses petits désirs de clientèles fortunées ou nostalgiques du bon temps « banania » . Tout fout le camp par delà les mers

Igor Deperrraz

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Publié le par igor deperraz

Tous Mariés tous unis Tous homosophe

 

Le mariage pour tous ! C’est un sujet un peu délicat quand on milite pour le mariage pour personne. Quelle idée saugrenue de voir le nom d’une femme changé après la signature d’un parchemin ? On sait pourtant que le mariage est une institution qui ne marche pas comme le prouve le taux élevé de divorces et qui en aucun cas n’apporte à la soumise, assistance et réconfort. L’institution du mariage n’est en réalité que l’expression la plus aboutie de la domination masculine. La communauté homosexuelle a trouvé un sujet-choc pour tenter de normaliser une situation qui n’est pas chic. En 2012 ce n’est toujours pas si simple d’être homo. Le mariage ne changera pas le regard sur l’Amour unisexe. Mais puisque le gouvernement s’est lancé dans un des sujets de société qui ne coûte pas un sou, pourquoi ne proposerait-il pas un statut spécial pour les non-demandes en mariage. Un mariage célibataire. Ou pourquoi ne laisserait il pas à tout un chacun, comme pour le contrat de travail une période d’essai. Six mois hétéros, six mois homos, histoire de ne pas se tromper. Au final si le mariage pour tous était adopté, pourquoi ne pas tous se marier! profitons de ce grand vent de modernité porté par le gouvernement socialiste pour débrider le Code civil. Donnons à chacun la possibilité de composer son menu mariage à sa guise. Deux hommes et une femme, une femme et trois hommes… À chacun d’établir son propre contrat de mariage y compris avec soi même. Allez encore un petit effort François, le vieux monde est derrière nous…  

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

On n’est pas contre les vieux mais contre ce qui les fait vieillir « Antirouille »

La presse est en crise et l’on prédit la disparition à court terme de ses versions papier. Ne nous y trompons pas, les sites en lignes à venir se livreront une concurrence féroce pour attirer un lectorat volatil et seront donc peu soucieux de l’indépendance éditoriale du titre. On lit actuellement beaucoup de témoignages d’anciens lecteurs défendant les acquis rédactionnels du passé. Les fautes d’orthographe inadmissibles ! Les approximations, les sujets qui fâchent. Au final, une censure généralisée qui finit par étouffer les jeunes lecteurs.

Pour défendre leur petit confort de lecteur du passé, certains n’hésitent plus à faire pression pour épurer le contenu rédactionnel. Il y a, y compris dans la presse satirique un vent de conformisme à faire fuir les moins de vingt ans !

Le mensuel « ANTIROUILE » que dirigea Patrick Benquet ,Jean Luc Bennahmias dans les années 70- 80 avait mis sur la  Une cette petite phrase que l’on souhaiterait voir écrit dans la Presse « On n’est pas contre les vieux, mais contre ce qui les fait vieillir ».

Ce mensuel qui présentait sur 80 pages des sujets les plus sérieux et fantaisistes, (Fumettes à Limoges, Nantes les colères contenues, noyautez un parti en une semaine, les mineurs auraient un sexe !) S’est imposé avec un budget de fonctionnement qui en dit long sur l’évolution des coûts de fonctionnement des titres actuels.

En 1977 antirouille publia son budget

Salaires : 5 permanents à 2300 francs

Achat à crédit des 4 L du journal 350 francs

Imprimerie 23 000 francs

Papier 50 000 francs

Photogravure 10 500 francs

Et une série d’autres dépenses. On peut remarquer la sobriété d’un titre vendu à 35 000 exemplaires et tiré à 60 000 ex.

On ne peut évidemment faire d’un journal qui manquait de professionnalisme un modèle, mais on peut mesurer l’écart entre son contenu libre et varié et les sujets qui sont actuellement proposés aux jeunes lecteurs. On peut aussi se demander pourquoi les frais de fonctionnement des titres actuels ont pu atteindre de tels montants.

Pour que la Presse ancienne écrite survive, il faut agir contre ce qui la fait vieillir ! et vite.

 

Tout fout le camp !

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Enseigner la « libre expression “ à l’école

Faire de l’école, un lieu de débat sur les grands enjeux de société n’est pas nouveau. Cela fait bien longtemps que les professeurs proposent à leurs élèves une réflexion sur des sujets d’actualité. Si l’on prend la lecture de la lettre de Guy Môquet à tous les élèves de France par la seule volonté politique de Nicolas Sarkozy, on mesure, même si dans ce cas l’intention est bonne, la tentation du pouvoir ou des contre-pouvoirs de s’inviter dans les salles de classe. L’Éducation civique que l’on rebaptisera bientôt Morale apportera à chaque séance son lot de débats sans que personne ne s’en offusque. L’école catholique privée s’est invitée par la petite porte dans le débat sur le mariage pour tous. On ne peut lui reprocher aujourd’hui comme pour les écoles juives d’être des institutions religieuses porteuses d’un message confessionnel privé. Vincent Peillon découvrirait-il la singularité de l’enseignement privé ? Des professeurs payés par l’État républicain laïque exerçant avec un contrat de droit privé pour l’Évêché. Quel est donc le message de l’école catholique sur la famille ? Dans sa grande majorité, l’homosexualité y est condamnée, en référence au célèbre passage de la bible sur Sodome et Gomorrhe .ce qui ne veut pas dire que le message de cette institution est homophobe .elle condamne. En relayant au sein d’une institution majoritairement à droite, le débat sur le mariage pour tous, l’école catholique s’est substituée à l’absence manifeste d’une force d’opposition. La droite traditionnelle n’existe plus et ne constitue plus pour son électorat une force crédible d’opposition. Si la gauche avait été anéantie, elle aurait certainement porté au sein de l’école républicaine les mêmes débats. Les différentes manifestations étudiantes contre les projets gouvernementaux ont été relayées au sein des établissements publics par les syndicats proches de l’actuelle majorité. Pourquoi alors ne pas profiter de ce besoin d’expression collective pour institutionnaliser le débat au sein des écoles. Une matière ‘libre expression’ pourrait alors justement remplacer les cours de Morale civique”. Toutes les forces républicaines pourraient s’inviter au sein de l’école et porter un débat contradictoire nourri et organisé. Une façon d’enseigner non “la Morale », mais l’ » Esprit critique ».

Igor Deperraz

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